Scénario : Chugaku Akamatsu
Dessin : Mioko Ohnishi
Éditeur : Casterman
Sortie : 30 juin 2021
Genre : Seinen, Manga, Histoire
Avec Fenrir, Chugaku Akamatsu, mangaka que l’on connait pour la licence Hidan no Aria, s’associe avec le groupe Square Enix, célèbre studio de jeux vidéo à qui l’on doit les licences Final Fantasy et Dragon Quest afin de nous proposer un seinen épique se déroulant dans les plaines de Mongolie.
Dans l’immensité de la steppe, Temüjin lutte pour la survie des siens. Jadis respecté, son clan est aujourd’hui la proie des appétits des autres nomades : le fort prospère, le faible disparaît. Comment briser cette spirale de guerres incessantes ? Un homme pourrait-il se dresser et unifier sous sa bannière tous les clans de la steppe ? La réponse se trouve peut-être au fond d’un lac où, murmurent les anciens, dort celui qui fait trembler la terre.
La mise en place d’une nouvelle série est toujours un processus particulier. Ainsi, on fait connaissance avec les personnages principaux, leur quête, l’environnement dans lequel ils évoluent… Dans le cas de Fenrir si les personnages principaux ne brillent pas par leur originalité, on est heureux de se retrouver dans un environnement différent, dans les steppes mongoles, pour partager le quotidien du clan de Temüjin. De plus, en laissant entrevoir des interactions avec d’autres personnages extérieurs aux capacités extraordinaires, le scénariste ouvre la porte à d’autres arcs scénaristiques qui pourraient venir enrichir la série.
Graphiquement, même si les décors sont assez épurés – steppe oblige – le rythme et l’intensité des combats est bien rendu et la lecture est assez fluide.
A la lecture de ce premier tome, on est curieux de voir où Chugaku Akamatsu emmènera la série. Sans faire d’étincelles, il remplit son contrat en posant les bases d’une aventure grandiose et épique à la conquête du monde, avec des personnages dont la psychologie et les liens entre eux ne demandent qu’à s’étoffer. Fenrir est un manga qui n’a pas soulevé un énorme enthousiasme mais qui contient néanmoins des éléments qui peuvent faire de lui une grande série.
