Ballers : humour, bimbos et Dwayne Johnson

ballers dvd

Ballers

(Saison 1)

de Stephen Levinson

Comédie, Drame, Sport

Avec  Dwayne Johnson, Rob Corddry, John David Washington

Sorti en DVD/Blu-Ray le 22 juin 2016

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Voitures de luxe, bimbos aux corps (trop) parfaits et … Dwayne « The Rock » Johnson !  Si sur papier la tactique semble vouée à un échec total, Ballers s’avère finalement une étonnante surprise.

Spencer Strasmore (Dwayne Johnson), ancien joueur de football américain, tente de se reconvertir en gestionnaire de fortune à l’aide de Joe Krutel (Rob Corddry), financier lubrique et plus vulgaire qu’un docker atteint du syndrome de la Tourette. Ensemble, ils attirent des vedettes de football et développent une division dédiée aux sportifs de haut niveau.

Derrière son premier aspect machiste et bling-bling, Ballers nous plonge au-delà de l’image renvoyée par les médias autour du football américain. Sans pour autant verser dans le drame pur à la Any Given Sunday (L’enfer du dimanche) ou la comédie romantique du style Jerry Maguire, la série trouve un équilibre judicieux entre humour, personnages hauts en couleur et « réalité » financière de ce sport.

Ballers est en quelque sorte un Entourage version National Football League (NFL). Rien d’étonnant vu que les deux séries ont été créées par un seul et même homme, Stephen Levinson, aussi connu pour son travail sur Prisoners.

Bien sûr, Dwayne Johnson joue du … Dwayne Johnson. Mais il évite (pour une fois) de se limiter au gros dur ou autre héros indestructible. Il verse pour l’occasion dans un rôle plus terre à terre où le costume 3 pièces sur mesure remplace le marcel XXXL toujours trop moulant pour l’ancien catcheur (et joueur de football américain).

A priori constituée comme une mini-série, le dernier épisode manque d’un véritable cliffhanger et de relief, clôturant cette saison un peu platement. Mais cette fin n’enlève en rien le côté divertissant des 9 autres épisodes de 25 min qui préconisent un binge watching.

Ballers n’est certainement pas une révolution, mais transforme un essai télévisuel en un moment divertissant. Même si certaines images jouissent de (presque) nudité gratuite, ce qui n’en déplaira pas à tout le monde.

A propos Quentin Geudens 95 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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