Negalyod, le dernier mot

Scénario : Vincent Perriot
Dessin : Vincent Perriot
Éditeur : Casterman
Sortie : 13 octobre 2021
Genre : Aventure, Science-fiction, post-apocalyptique

Après nous avoir introduit dans un monde post-apocalyptique digne des meilleurs films des années 80 et 90, Vincent Perriot clôture le premier diptyque de la série Negalyod en replaçant les principaux protagonistes dans un contexte beaucoup plus actuel. Ainsi, après avoir combattu un système capitaliste qui les asservissait, les survivants devront affronter dans Le dernier mot un ennemi encore plus redoutable à savoir leur environnement.

Le premier volume de Negalyod s’achevait au crépuscule d’un monde ultratechnologique. 20 ans plus tard, la grande montée des eaux a déréglé les équilibres… Jarri et Korienzé ont eu deux filles. Naneï est experte dans le maniement des armes, tandis qu’Iriana, aveugle de naissance, possède des dons surnaturels. La famille est installée sur Andamanis, une île composée de bateaux agglomérés où tente de se reconstruire une population de survivants. Mais lorsque des pirates mettent l’île à feu et à sang, Korienzé choisit de laisser sa famille pour infiltrer le camp ennemi. Sa vengeance n’en sera que plus terrible…

Au cœur de la catastrophe

Si le premier volet de la série pouvait encore nous faire penser à un futur lointain et incertain, Le dernier mot nous plonge au cœur de la catastrophe et en est dès lors encore plus effrayant car plausible. Sans édulcorer son propos, Vincent Perriot nous montre donc ce à qui l’humanité doit s’attendre si elle ne réagit pas collectivement, tout en insistant sur les mécanismes de solidarité qui pourraient atténuer l’ampleur des dégâts mais également en pointant du doigt les traits de caractère qui pourraient rendre la situation encore plus cauchemardesque.

On avait déjà souligné la richesse de l’univers graphique lors de la parution du premier tome et encore une fois, on reste subjugué par les nombreuses représentations en pleine page qui nous présentent un monde menaçant et sur le point d’engloutir les restes de la civilisation. Tant le dessin que les talents de Florence Breton, la coloriste de Moebius font des merveilles et l’on prendra un grand plaisir à feuilleter cet album même après une première lecture, tant les qualités esthétiques de cet album sont grandes.

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