[BIFFF 2021 online : Jour 13] Riders of Justice : Mad’s Men

Riders of Justice : Mad’s Men

Ça y est, le BIFFF c’est fini. Même 100% online, le festival aura réussi à égayer notre confinement pendant 13 jours. L’occasion également de remercier et féliciter toute l’équipe du festival pour le travail formidable accompli. Des équipes de programmation aux bénévoles en passant par les étudiants, l’équipe technique et tous ceux qui ont rendu ce festival possible. Merci à toutes et tous. Le Suricate vous paiera une bière au BIFFF 2022 (mais ne le dites pas encore à Loïc). Et qui dit clôture du festival dit cérémonie ! Après une fantastique vidéo du Magic Land Théâtre, notre Guy Delmote national nous révélait le palmarès de cette édition 2021. Le grand gagnant de cette édition sera sans conteste Vicious Fun de Cody Calahan qui remporte le Prix du Public ainsi que le Corbeau d’Or. Dans le même temps, Son et The Closet remportaient chacun un Corbeau d’Argent. Le jury presse quant à lui a décidé d’attribuer son prix à Beyond the infinite two minutes avec une mention spéciale à Caveat. C’est également Beyond the infinite two minutes qui remportait le White Raven alors que le très réussi Violation décrochait une mention spéciale du jury. Le jury européen choisissait quant à lui Riders of Justice pour le Méliès d’argent avec aussi une mention spéciale pour Host.

En clôture du festival, le récemment mélièssé Riders of Justice de Anders Thomas Jensen qui nous revenait après Les bouchers verts, Adam’s Apples et Men&Chicken. Et comme un dîner de famille à Noël ne va pas sans un sermon raciste d’un oncle bourré, un film d’Anders Thomas Jensen ne va pas sans Mads Mikkelsen. Et dans cette comédie d’action bourrée d’humour noir, notre Mads et ses copains geeks fraîchement rencontrés vont traquer et tuer une bande de motards dont le seul tort aura été de tuer la femme de Markus (Mads Mikkelsen). Ou quand Big Bang Theory rencontre Son of Anarchy.

On retrouve dans ce Riders of Justice le ton caustique et l’humour noir acéré d’Anders Thomas Jensen mêlé à des passagers plus sérieux ou dramatiques. Le quatuor composé de Markus et ses trois amis geeks fait mouche et nous livre quelques moments d’anthologie au sein d’une production rythmée et impeccable sur presque tous les plans. Rien à redire pour un film de clôture endiablé qui achève parfaitement une édition du BIFFF qui restera tout de même mémorable. Tout ça parce que le BIFFF, même online, c’est le meilleur festival du monde.

Bonus : Hitman Agent Jun : le film sur le buzzer

Les rares personnes lisant mes chroniques chaotiques et à l’humour douteux l’auront peut-être remarqué : tous les films du BIFFF 2021 ont fait l’objet d’une chronique. Tous ? Eh bien non ! Puisqu’un irréductible film coréen se dressait encore sur ma route hier soir à 22h10 : Hitman Agent Jun. En sachant que la disponibilité des films se terminait à 23h59 et que le film durait 1h50 (générique compris), j’entamais donc une course contre la montre pour finir ce dernier film et bien m’en a pris. Parce que ce Hitman Agent Jun représente parfaitement le renouveau fantastique du cinéma coréen ces dernières années. Rythmé et bourré d’humour, il fait mouche. Surtout dans un style de film où l’on a souvent été habitué avec les réalisations coréennes à beaucoup de sérieux voire de gravité. Un bon petit plaisir de fin de BIFFF inattendu mais qui valait la peine d’être vécu. Et qui s’est finalement terminé à 23h57, à deux minutes donc de la fin des films sur la plateforme. Quel timing !

A propos Olivier Eggermont 117 Articles
Journaliste du Suricate Magazine