Slash : Live At The Roxy

Nous vous avions relaté sa formidable prestation au Hellfest en juin dernier.  Slash, l’homme au haut-de-forme ceinturé revient avec un nouveau  CD et DVD live enregistré au Roxy de Hollywood.

Le lieu est synonyme de bien des souvenirs pour Slash qui y a joué avec Guns N’ Roses en 1986 alors que le groupe en était à ses débuts.

Aujourd’hui, le ténébreux remonte sur cette même scène avec le bagage musical de 30 ans d’expérience. Accompagné de Myles Kennedy au chant et de ses Conspirators, Slash nous offre un concert de haut vol avec ses plus grands tubes comme Nightrain, Sweet child o’ mine ou encore Paradise City, hymne de fin de chacune de ses prestations.

Mais le virtuose a su se renouveler et en quelque sorte renaître après des années 90 assez sombres en créant Velvet Revolver avec d’anciens compagnons des Guns et Scott Weiland au chant. Certes, le style diffère, mais le show est toujours aussi majestueux avec la formation actuelle.

Depuis quelques années, le guitariste est repartit sur les routes avec son projet solo. Fini de se cacher derrière un groupe, il assume à présent sa notoriété et surtout, il se (nous) fait plaisir en proposant sa musique. Un pur hard rock pimenté comme il se doit de blues et d’agressivité.

Slash a su s’imposer non seulement par des compositions très reconnaissables, mais surtout, par un jeu de guitare somptueux. Un son qui le distingue également des autres et une attitude nonchalante de baba cool qui lui colle parfaitement depuis le début.

Fort de toutes les expériences qu’il a traversé, Slash n’a pas souhaité nous prouver que lui aussi pouvait remplir des stades ou des salles immenses. Il a simplement enregistré un bon live dans le petit club de ses débuts, rester humble et proche de ses fans comme au bon vieux temps.

Certes, il a tendance à multiplier les enregistrements ces dernières années. Mais pourquoi le lui reprocher ? Autrefois, les fans se procuraient les bootlegs pourris des tournées. Dans ce Live At The Roxy, on en prend plein les oreilles et on a de nouveau 15 ans quand on voit le maestro jouer ses solos d’enfer !

Si vous voulez prendre votre pied, regarder Rocket Queen et ce superbe interlude où Slash s’en donne à cœur joie sur sa Les Paul, du pur bonheur.

 

A propos Christophe Pauly 485 Articles
Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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