Purple Heart: le sauveur

Scénario : Warnauts
Dessin : Raives, Warnauts
Éditeur : Le Lombard
Sortie : 13 septembre 2019
Genre : Policier

Forte de plusieurs réalisations comme Les jours heureux, la paire Warnauts et Raives nous revient aux éditions du Lombard avec le premier tome d’une série policière qui plonge le lecteur dans le New-York de l’après-guerre, Purple Heart: le sauveur.

New York, années 50. Josuah Flanagan, ancien de la 101e aéroportée et décoré de la prestigieuse Purple Heart, travaille comme enquêteur pour un cabinet d’avocats, principalement pour son ancien chef d’unité. Il est ici chargé de découvrir qui fait chanter un magnat de l’immobilier. Ronald Husler, séduisant self-made man quadragénaire, est en effet victime d’un chantage lié au passé trouble de son épouse. En parallèle, Joshua aimerait découvrir ce qui pousse deux anciens nazis à vouloir à tout prix récupérer des tableaux qui n’ont a priori aucune valeur.

Film noir

Purple heart est une série qui nous transporte tant au niveau du scénario qu’au niveau graphique dans l’Amérique de l’après-guerre. On y retrouve cette ambiance de film noir des années 50, avec détective privé, grosse cylindrée et beauté fatale à sauver. Même si le scénario suit un schéma assez classique avec ses rebondissements et coups tordus, il n’est pas dénué d’intérêts et saura tenir le lecteur en haleine. En plus de l’enquête en elle-même, on sera curieux de découvrir au fil de la série comment les différents personnages interagissent et qu’est ce qui les uni, eux qui sont tous plus ou moins lié par ce qui s’est déroulé une dizaine d’années auparavant durant la guerre.

La beauté du dessin

Le dessin quant à lui est très réaliste et aide le lecteur à se plonger dans l’ambiance du New-York de cette période. Les couleurs quant à elles passent du charme bucolique de Central Park et ses tons verts aux aspects plus sombres des ruelles et bars de Manhattan ou Harlem.

Doté d’un dessin d’une grande beauté et d’un bon scénario, ce premier tome de Purple Heart saura donc séduire les amateurs de romans policiers des années 50.