« La Rage des Faes », comme un bonbon qu’on dévore

Titre : La Rage des Faes T1 – Le Baiser du prince de sang
Autrice : Alessa Thorn
Editions : Milady
Date de parution : 17 janvier 2024
Genre : Fantasy

Le premier tome de la saga « La Rage des Faes : Le baiser du prince de sang » est sorti chez les éditions Milady le 17 janvier. Une histoire où les malédictions existent et où les princes féériques se transforment en monstres.

Il est tellement réjouissant d’amorcer la lecture d’une auteure que l’on ne connaissait pas et d’en sortir agréablement surprise. Alessa Thorn pense que les méchants méritent une fin heureuse, raison pour laquelle elle dédaigne les héros et accorde aux personnages moralement gris, une épique quête au bonheur. C’était précisément ce dont nous avions envie et on vous explique pourquoi.

Il était une fois, dans un pays lointain … (quoique)

Dans le royaume de Faerie, plusieurs seigneurs Faes règnent en maître. C’est ce qu’on raconte habituellement dans les contes pour enfants, lus à l’heure du coucher. Des histoires, des inventions, du folklore littéraire, bref des mensonges. Mais alors… que diable foutent toutes ces Faes dans une station de métro londonienne ?

C’est probablement ce qu’a pensé Elise, en ce lundi sortant de son travail pourri, lorsque son métro a été éventré par des seigneurs Faes. En l’espace de quelques instants, leur magie avait poussé les passagers à s’entre-tuer. Tous sont morts sauf elle. A la grande surprise de ce qui semble être leur chef, le prince Kian, qui curieux de cette anomalie ordonne qu’on la fasse prisonnière.

Dans ce récit mêlant histoire contemporaine et légende ancestrale, les Faes ont été maudites et expulsées dans une dimension parallèle. Revenues pour assouvir leur vengeance, elles comptent bien récupérer leur terre natale : Londres. Mais que serait une malédiction sans romance ni monstres. Elise pourrait se révéler être la clef d’une histoire qui la dépasse et les princes sanguinaires, pas si cruels que ça.

Une lecture addictive qui fait du bien

La plume est fluide, on s’y accroche vite et on la dévore presque. 287 pages lues pratiquement d’une traite, ce n’est pas rien. C’est le signe d’un récit, d’une idée, d’une écriture qui fonctionne vraiment. Si vous avez envie d’une lecture fantasy un peu réconfortante et feel good, ce livre est fait pour vous.

Les personnages sont drôles, attachants et l’intrigue possède la dose de mystère suffisante pour nous tenir en haleine. On aurait même aimé avoir encore plus de pages, plus de détails, plus d’explications. Mais cela est certainement fait sciemment car le deuxième tome « La Rage des Faes : Le cœur du prince de l’hiver » sort en avril.

Personnellement, nous attendons sa sortie avec beaucoup de plaisir et d’impatience. Cette saga fait définitivement partie de nos œuvres « bonbon » qu’il est réconfortant d’avoir dans notre bibliothèque.