[BIFFF 2023] Top, flop, notes, BIENS et PAS BIENS d’Elodie Kempenaer

Retrouvez en conclusion de cette édition du BIFFF ce qui a fait vibrer ou ce qui a agacé nos journalistes envoyés sur place. Des tops, des flops, des BIENS, des PAS BIENS et des notes à gogo, c’est parti !

Après une année chamboulée, le BIFFF renouait enfin avec son calendrier traditionnel et nous a offet une édition 2023 aussi jouissive qu’un nazi qui explose dans un champ de mine. Pour la seconde fois dans l’antre du Palais 10, l’organisation a mis les petits plats dans les grands pour nous livrer des moments d’anthologie et un programme d’une qualité rarement vue dans le festival. Des dégommages de nazis en Finlande à Nicolas Cage qui joue Dracula en passant par une Night en peignoir, un François Damiens arraché comme le scratch sur ta veste Schott, le retour d’Evil Dead, … Bref, vous l’avez compris, l’équipe du Suricate s’est enjaillée comme jaja durant ce BIFFF. Une équipe renouvelée cette année avec des nouvelles têtes (Elodie, Anaïs, Thomas) et des vieux cons (Vincent et Olivier) qui a vécu 13 jours intenses. Tellement qu’il a été difficile de faire un classement des flops du festival. Et à l’image de l’organisation et des bonnes idées de Stéphane après un nombre de Troef indéterminé, la rédaction innove et vous livrera aussi ses BIENS et ses PAS BIENS du festival. Courage, encore un an avant le retour du meilleur festival du monde. BIFFF. Tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma vie. Et l’enfer. Ouais, devient comme un espoir car dans tes mains je meurs chaque soir.

Le Top 5 

5. Aberrance

Après ce film, tu ne feras plus jamais une seule blague sur les Mongols. C’est net, c’est tranchant, c’est visuellement riche, c’est sous tension, c’est une pure surprise. Gagné, la Mongolie n’est plus dans ma liste des destinations de vacances.

4. Kids vs Aliens

Bombe de nostalgie, de couleurs pop, d’idées qui vont dans tous les sens, d’aliens aussi crédibles que Thomas quand il dit qu’il fera la Night et de générosité. Ça te colle la rétine longtemps après et c’est vraiment fun.

3. Aliens abducted my parents and now i feel kinda left out

Parce qu’on au BIFFF, on ne pleure pas uniquement à cause des mauvaises blagues d’Olivier, on pleure aussi parce que l’histoire est tendre comme la chair d’un nouveau-né (keuwa, c’est pas le sujet du film ?). Des enfants, des aliens, des échecs et des arcs narratifs topeke.

2. The Cuckoo’s Curse

Petite gemme d’humour et de trash germano-hispanique. Des vieux, encore, qui tentent de pas filer droit dans la tombe en te voodouisant la face dans la joie et l’angoisse.

1. The Elderly

Il a envoyé du lourd celui-là. Des vieux, à poils, qui tentent de tuer tout le monde sous l’égide d’une puissance micro-ondable supérieure, sous 50 degrés, c’est ce qu’on appelle un bon pitch. Plus tard, je veux aussi dégommer de la jeunesse et communiquer avec E.T.

 

Le Flop 5

5. Farador

Un film moyen. Moyen partout, dans tout. Un dé qui se réceptionne sur la tranche. Un personnage qui trébuche sur sa cape. Farador est un homme blanc moyen qui fait sa vie sans faire de vague.

4. In My Mother’s Skin

Aussi frustrant de voir ce film que de voir un pizzaYOLO faire tomber sa pâte. On s’attend à être impressionné, saisi, enchanté, émerveillé puis…paf, par terre. Un Labyrinthe de Pan, sans Labyrinthe, sans Pan, sans Guillermo, supplément anchois.

3. Kill her goats

Des nichons, des chèvres, pas d’histoire, trop de méta. Un kamoulox géant qui n’a pas fait rire la moindre parcelle de mon corps. Je n’attendais rien et j’ai quand même été déçue comme dit la formule consacrée.

2. Nightmare

Freddy Krueger pourrait poursuivre en justice le réalisateur pour non-assistance à scénario en danger et plagiat raté, voir souillé. Dormir comme un loir après avoir vu Nightmare c’est décevant.

1. The Outwaters

La plus grande déception de tout ce festival, un soufflé qui retombe, un brushing qui boucle…Bref, The Outwaters a sauté à pieds joints dans les travers du foundfootage et nous a éclaboussé de son arrogance arty.

 

BIEN :

 

  • les stagiaires
  • les sièges confortables
  • le talent de Stéphane
  • les blagues d’Olivier (oui, j’avoue, j’étais mauvaise langue,vous emballez pas non plus, c’est circonstanciel hein)

 

PAS BIEN :

 

  • les synopsis mensongers (mais, bien ficellés)  du programme
  • pas s’être pris une mine en équipe
  • les gens qui chantent pas
  • Jean Michel Redondance Sexiste

 

Les notes des films vus !

 

The Outwaters : TW maltraitance de scénario et karaoké foiré en vue.

Nightmare : tes parents en tenues latex en soirée BDSM hanteront plus ton sommeil que ce film.

Kill her goats : ça vous donnera juste envie de vous faire une tartine de Chavrou.

VHS :  oubliable comme ma VHS sur la vie de Leonardo Dicaprio

In My Mother’s Skin : la féérie liftée pour le pire et l’ennui.

Farador :  des rôlistes perdus en Lourderie saveur poutine.

The three sisters of Tenmasou : l’histoire d’une seule soeur aurait suffi.


The Pod Generation : coment on fait les bébés?  Sans les mains, sans les pieds, sans aspérités.

Anthropophagous 2 :  est-ce que les dates de péremption fonctionnent aussi pour les humains?

Bonne conduite : Carglass répare, Carglass remplace, Carglass trépasse.

Stephane : où est Charlie ? Partout et il  n’attend que toi pour un rodéo de la flippe.

Jurassic Punk : Punk is not dead et les dinos non plus.

Sisu : saucisses de nazi et pépé sous stéroïde.

Satan’s slave : jamais une bonne idée de rentrer dans une secte les gars, tout le monde le sait pourtant.

Evil Eye : heureux ceux qui n’ont plus leur grand mère, vraiment, on vous l’assure.

Aliens abducted my parents and now i feel kinda left out : le petit bonbon kitshouille qui fait du bien au coeur saoul.

Kids vs Aliens : ça vous donnera envie de faire des films et la bagarre.

Aberrance :  vous reprendrez bien un peu de tension avec votre thé, non ?

Irati : aussi bon qu’un Ossau-iraty flambée à la poésie.

Renfield :  personne peut test Nicolas Cage, vive lui, vive les gerbes de sang et de cabotinage.

Satanic Hispanic : les cojones de la muerte de la peur.

The Elderly : la vengeance  très caliente des culs plats.

The Cuckoo’s House : ça a bien changé l’échangisme et l’horlogerie.