Un week-end à Paris de Roger Michell

un week end a paris affiche

Un week-end à Paris

de Roger Michell

Comédie dramatique

Avec Jim Broadbent, Lindsay Duncan, Jeff Goldblum

Sorti le 5 mars 2014

Critique :

Une comédie douce amère qui a le mérite de poser des questions.

Un couple de quinquagénaires anglais vient à Paris pour fêter leur trente ans de mariage… et ainsi lui redonner un second souffle, car c’était bien dans la Ville lumière qu’ils avaient jadis passé leur lune de miel. Ils redécouvrent la ville, redécouvriront-ils leur couple ?

Et ainsi nous suivons Nick et Meg dans leurs pérégrinations parisiennes. Nous suivons aussi l’évolution de leur couple : les hauts et les bas, les interrogations sur le temps qui passe, celui qui est passé. Les enfants partis, que devient le couple ? Quelle est encore la place de l’amour ? Que sera l’avenir ?

Dans cette petite production britannique loin des grosses machines américaines, on retrouve le réalisateur Roger Michell (Coup de foudre à Notting Hill, Dérapages incontrôlés,…) qui a travaillé avec une toute petite équipe, et qui nous livre un film qui sonne juste, où le rire ne débouche pas sur le fou-rire et où la petite pointe cynique très british pousse la porte de temps en temps. Les rôles de Nick et Meg sont respectivement tenus par Jim Broadbent (le professeur de potions dans deux Harry Potter et le mari de Mme Thacher dans La dame de fer) et par Lindsay Duncan plus connue par ses rôles dans des séries télévisées telles que MI5 et Rome. Leur interprétation est parfaite, pour ne pas dire impeccable. Mais le rôle étonnant est celui de l’ami américain qui vit à Paris depuis des années : Morgan est débordant d’une agaçante énergie, parfois ridicule, toujours lucide. Et ce rôle est tenu par Jeff Goldblum.

Si quelques clichés font leur apparition, si on regrettera une fréquentation trop appuyée d’hôtels, restaurants, voire de chambres et de couloirs, il n’en reste pas moins une belle interprétation d’acteurs réunis autour d’une problématique peu commune, étonnante parfois, où les moments de tension ne sont pas absents. Un portrait en nuances d’un couple à la recherche d’une deuxième vie.

A propos Philippe Chapelle 26 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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