The « Subways » et « Dune Rats » à l’Orangerie

Il est passé vingt heures, lorsque le trio australien, The Subways, monte sur scène. Ils nous plongent directement dans leur univers et dans le mouvement de leur Stoner Pop, Garage Punk…

Très énergique et rythmé, le trio essaye d’enflammer l’Orangerie avec leurs tubes comme « Superman », « Funny Guy », « Dalai Lama ». Le bassiste, sautillant et bondissant, résume assez bien le coté visuel du groupe. Ça bouge et c’est très vivant, le tout en restant très brut de décoffrage. Le ressenti d’avoir sur scène une bande de grands ados extrêmement énergiques est bien là. Tout ceci est renforcé lorsque le chanteur « affone » sa bière en poussant un rot en guise d’introduction au morceau suivant.

Malgré toutes les qualités scéniques du groupe, musicalement, la performance est parfois un poil fade.  Le concert décolle mais ne s’envole jamais vraiment. On peut dire que Dune Rats font exactement ce à quoi ils ressemblent. C’est brut, simple (un peu débile dirons certains) et efficace.

A peine, le temps de voir les Dune Rats sortir de scène qu’arrive Charlotte des Subways, suivie par Billy et Ryan Jenkison. Ce dernier remplace depuis peu Josh qui a dû arrêter la tournée à cause de son syndrome d’Asperger.  On peut dire qu’il effectue plus que largement le boulot de remplaçant !

Le trio est là pour nous présenter leur dernier album intitulé The Subways. Pas le temps de s’assoupir que We don’t need money to have good time commence et on est happé par l’énergie du trio. Qui, malgré leurs jeunes années (15 ans), a toujours la fraicheur qu’ont les jeunes groupes.

Ils sautent dans tous les sens. Scéniquement, le groupe tient largement les promesses de sa réputation. Durant tout le « show », pas de répit, show étant renforcé par le rituel de Billy de s’élancer en fin de concert dans la fosse.

Mais la présence sous les projecteurs ne fait pas tout. Musicalement, c’est irréprochable ! Même les morceaux issus de leur dernier album, dont on appréhendait le résultat, se révèlent un par un. Ils fonctionnent à chaque fois. Pour les fans des premiers albums, le groupe ne délaisse rien en jouant ses classiques. Entre Rock’n’Roll QueenOh yeah !… Pour finir en apothéose avec It’s a Party.

Du début à la fin les Subways auront maintenu la tension et la vigueur. Tout en faisant le lien avec les fans des derniers albums et ceux de la première heure. Tout en assurant une performance de haut niveau malgré les aléas des concerts. Charlotte perd sa sangle mais se jette au sol et continue à jouer.

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