The Age of Adaline de Lee Toland Krieger

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The Age of Adaline

de Lee Toland Krieger

Romance, Fantastique, Drame

Avec Blake Lively, Michiel Huisman, Harrison Ford

Sorti le 17 juin 2015

Adaline vit à San Francisco où elle travaille dans les archives d’un musée. Elle mène une vie tout à fait normale, sauf que techniquement, Adaline a 108 ans. Victime, dans les années trente, d’un accident de voiture qui aurait dû lui être fatal, son corps s’est retrouvé figé à l’âge de 29 ans (quelque chose à voir avec la ionisation moléculaire). Elle comprendra qu’elle ne pourra plus s’attacher à quiconque par crainte de le voir vieillir et mourir. Elle vit donc dans la solitude afin de ne jamais révéler son secret jusqu’à ce qu’elle rencontre Ellis, un jeune philanthrope qui la fera se réconcilier avec l’amour.

Après avoir signé quelques comédies et drames romantiques, le jeune réalisateur Lee Toland Krieger continue sur sa lancée en y ajoutant une pointe de fantastique et de féerie. « Comment vivre sa vie lorsqu’on sait qu’elle n’aura pas de fin ? », voici un pitch tout droit sorti d’un livre de Marc Lévy, auteur spécialisé dans le roman à l’eau de rose qui fricote avec le surnaturel.

Alors qu’on aurait pu comparer l’idée originale à celle de L’Etrange Histoire de Benjamin Button, l’histoire d’un garçon qui rajeunit au lieu de vieillir et qui voudrait garder celle qu’il aime a ses côtés, The Age of Adaline évolue bien loin du film fantastique de David Fincher pour tendre vers le mélodrame. L’affiche ne disait d’ailleurs rien qui vaille, avec le visage de Blake Lively retouché façon poupée de porcelaine.

Il faut noter que l’actrice, très belle, incarne bien son rôle de femme hors de son temps qui dégage à la fois sagesse et élégance, même si quelques costumes pourraient être ceux de nos grands-mères (on peut avoir 108 ans et porter autre chose que des twin-set et des jupes midi).

Le film ne tombe pas non plus dans la catégorie nanar grâce à quelques personnages qui sortent du lot, comme le charismatique Harrison Ford, ou encore Ellen Burstyn qui incarne la fille d’Adaline, âgée d’environ 70 ans. La relation mère-fille reste un des éléments les plus intéressants du film et il est regrettable que la relation entre Adaline et Ellis demeure aussi creuse, lui étant tombé fou amoureux d’elle dès le premier regard. Les personnages restent trop lisses et on ne s’attache pas à cette femme immortelle qui cède aux charmes de son courtisan sans trop savoir ce qu’elle ressent vraiment pour lui.

A propos Alexandra Le Seigneur 16 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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