Cécile Djunga, nouvelle star de la Revue des Galeries 2019

La Revue © K. Leleux I. De Beir
La Revue © K. Leleux I. De Beir

Mise en scène d’Alexis Goslain. Avec Bernard Lefrancq, Angélique Leleux, Denis Carpentier, Anne Chantraine, Marie-Sylvie Hubot, Gauthier Bourgois, Frédéric Celini, Natasha Henry, Philippe Peters et Cécile Djunga. Du 4 décembre 2019 au 26 janvier 2020 au Théâtre des Galeries à Bruxelles.

Affiche de la Revue des galeries 2019Affiche de la Revue des galeries 2019

L’édition 2019 de la Revue des Galeries offre un bon moment de divertissement grâce au dynamisme de Cécile Djunga. On regrette toutefois que l’actualité politique de l’année n’ait pas été plus exploitée.

Tous les ans en décembre, la traditionnelle Revue des Galeries revient sur les principaux évènements politiques de l’année écoulée à travers une combinaison de sketchs, de danses et de chansons. Pour cette édition 2019, la principale nouveauté est l’arrivée dans l’équipe de Cécile Djunga, l’ancienne présentatrice météo de la RTBF. Celle-ci est la véritable star du show. Elle offre une belle performance, à la fois sur le plan théâtral et au niveau du chant.

La Belgique version Disneyland

Côté positif, l’idée de s’inspirer de l’univers Disney ajoute un peu de féerie au spectacle. Le « rêve vert » du duo Maouane-Nollet, sur l’air de la célèbre chanson d’Aladin, se moque avec bonheur de l’idéalisme des écologistes. La scène du Roi Lion présentant Tom van Grieken entouré des hygiènes du Vlaams Belang et faisant le salut néonazi créé par contre un certain malaise, d’autant plus qu’on voit un tank de guerre avec un drapeau flamand en arrière-plan.

La politique à petites doses

Globalement, on regrette que le fil rouge « Disney » soit régulièrement abandonné au profit de sketches intemporels sur la belgitude. La plupart de ceux-ci (sur la police, la mobilité…) ont un goût de déjà-vu. Par rapport à l’édition 2018, la politique prend finalement assez peu de place dans le spectacle. Rien sur Greta Thunberg et presque rien sur les élections 2019 (du moins au niveau régional). La qualité des textes est assez inégale. Les séquences solo, comme celles de Raoul Hedebouw du PTB, sont plus convaincantes.

Ces réserves mis à part, la musique et les décors font du spectacle un bon divertissement, même si on espère que l’édition 2020 sera de nouveau plus politique !

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