Bodybuilder de Roschdy Zem

bodybuilder affiche

Bodybuilder

de Roschdy Zem

Comédie dramatique

Avec Vincent Rottiers, Yolin François Gauvin, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Dominique Reymond

Sorti le 1er octobre 2014

Pour son troisième long métrage en tant que réalisateur, Roschdy Zem se plonge dans le milieu du bodybuilding.

L’histoire est simple : Antoine (Vincent Rottiers, L’écume des jours, Le monde nous appartient), un jeune de vingt-trois ans n’ayant pas vu son père depuis des années, se réfugie chez lui à Saint-Étienne afin de fuir les représailles qui le menacent à Lyon. Recueilli par ce père farouche, peu aimant, pas habitué à la tâche, Antoine découvre l’univers de Vincent (Yolin François Gauvin), un bodybuilder professionnel qui tient une salle de musculation. Les deux hommes n’ont rien en commun sinon le lien de filiation qui les unit.

L’intrigue repose donc exclusivement sur la curiosité que le fils développe au sujet de ce père fantôme, si différent de lui. Le parti pris est celui de la focalisation sur le milieu des bodybuilders, sur la façon dont ces sportifs adaptent leur existence à la quête du « toujours plus fort, toujours plus loin ».

Au-delà de cela, il ne passe malheureusement pas grand-chose. Les séquences se succèdent sans trop de surprises, on sait à l’avance comment tout cela va finir. Toutefois, Vincent Rottiers conserve le charisme qui le détermine en tant qu’acteur et vient injecter au film une substance particulière. Il est accompagné dans cette tâche par une Marina Foïs (100% cachemire, Polisse) qui, dans le rôle de Léa, est tout à fait authentique. Quant à Yolin François Gauvin, on saluera la performance de ce bodybuilder qui, le temps d’un tournage, est devenu un acteur qui s’en sort.

Le tout est assez réaliste mais, une fois de plus, rien ne vous transcende même si le développement des thèmes du corps et de l’esthétisme constitue une base pertinente. Un film à voir si l’on s’interroge sur le quotidien d’un athlète hors norme et sur les raisons qui motivent ces Hommes de l’extrême à repousser leurs limites. En ce qui concerne la thématique de la relation père/fils : rien de nouveau.

(Crédit photo d’illustration : Julian Torres /Mars distribution)

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