Un dîner d’adieu aux Galeries

De Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène de Martine Willequet, avec Christel Pedrinelli, Frédéric Nyssen, Pierre Pigeolet

Du 14 septembre au 9 octobre au Théâtre des Galeries

Après un bref appel de cloche qui invite le spectateur à entrer en salle ce mercredi 14 septembre, le Théâtre Royal des Galeries commence sa saison 2016-2017 avec Un dîner d’Adieu.

Un couple, Clotilde et Pierre, devant se rendre chez des amis pour un dîner auquel ils n’ont nulle envie de participer, se remet en question sur leurs relations amicales en général. A partir de ce moment-là, ils prennent la décision de faire le tri dans leurs amis. Pour le faire avec délicatesse, ils vont organiser des « dîners d’Adieu ».

Première victime : Antoine Royer, un ami de longue date du côté de Pierre. Se voyant très peu maintenant qu’ils sont devenus adultes, Pierre décide de ne plus continuer leur amitié. Il l’invite donc à prendre un dernier repas, ce fameux Dîner d’Adieu. La soirée organisée par Clotilde et Pierre ne se déroule pas du tout comme prévue. Ayant déjà vécu la même situation avec un ami en commun, Antoine a très vite compris de quoi il s’agissait.

Tout a été pensé avec un grand sens du détail et la mise en scène plonge le public dans l’atmosphère, l’ambiance d’une vie de couple/famille. Chaque acteur est parfait dans son rôle. Tout au long de la pièce, le spectateur est transporté à travers différentes émotions et peut se retrouver dans l’une des situations présentées. Malgré l’une ou l’autre scènes qui auraient pues être raccourcies, le spectateur est pris de fous rires du début jusqu’à la fin.

Une soirée des plus émouvantes pour les acteurs aussi bien que pour le public. Elle remet en questions la relation d’amitié mais aussi la relation de couple, l’hypocrisie sociale. Doit-on agir en conséquence, par habitude ou doit-on être sincère, honnête ne serait-ce pas plus simple?

« Une comédie de mœurs impitoyable où les auteurs du ‘Prénom’ se moquent effrontément de nos certitudes petites-bourgeoises. »

A propos Astrid Flahaux 12 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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