Z comme Zombies : Tome 1

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Tome 1 : Houston ? Nous avons un problème…

scénario : Jerry Frissen
dessin : Jorge Miguel
éditions : Les Humanoïdes Associés
sortie : 12 mars 2014

Freddy Merckx est un homme heureux.. ou presque. Plus riche belge d’Amérique, il coule une vie tranquille en compagnie de sa ravissante femme Maggie, de son beau frère dépressif Karl, et de ses deux enfants Eddie et …David ? John ? Peu importe, ce deuxième enfant n’est pas vraiment son fils.

Les deux petits chérubins sont un jour malencontreusement kidnappés par de méchants zombies avides d’argent qui leur permettrait de rejoindre le nouvel eldorado de leur espèce, à savoir la Lune. Mais, manque de chance, notre brave Freddy, venant juste de dilapider sa fortune sur un coup de tête, se voit bien incapable de payer cette rançon. Que faire alors si ce n’est partir, armé jusqu’aux dents, à la recherche des deux disparus.

S’il y a bien un sujet à la mode, que ce soit en littérature, au cinéma ou à la télévision, ce sont bien nos sympathiques amis les zombies. Et comme vous l’aurez compris, c’est à nouveau ce thème qui est abordé ici, mais heureusement d’une manière assez originale.

Jerry Frissen, un auteur habitué aux BD traitant de zombies et de catch (ne cherchez pas le rapport entre les deux thèmes, cela serait vous triturer les méninges pour rien), nous emmène donc dans une escapade loufoque, où l’humour et le gore sont les maîtres mots.

Un héros bourru mais attachant, de l’humour voguant tantôt sur la lourdeur, tantôt sur des allusions et clins d’oeil plus raffinés et des zombies (pas tous méchants, je vous rassure) assez éloignés de leur imagerie habituelle, tous ces ingrédients forment un curieux mélange auquel on prend rapidement goût.

Cette bande dessinée, comme toute bonne bande dessinée qui se respecte, se dévore donc rapidement, un peu trop peut-être. Car si le début et la fin de l’histoire s’avèrent assez intéressants et originaux, on peut ressentir un sentiment de « remplissage de cases » au milieu du récit. L’action y prend à ce moment là une part prépondérante sans pour autant faire réellement avancer le schmilblick. Les dernières pages arrivant, ce sentiment disparait rapidement grâce à un final sacrément bien trouvé.

Pour terminer, un petit mot sur les dessins, signés par le Portugais Jorge Miguel. Ceux-ci collent tout à fait à l’esprit du scénario, les traits des personnages étant un peu caricaturaux, sans être trop grossiers.

Ce mélange d’humour, de zombies, de frites et d’Amérique ne laissera pas le lecteur indifférent. Et puis après tout, un peu de zombie au dessert n’est pas si mauvais que ça pour la santé, votre médecin traitant vous le confirmera. Vous laisserez vous tenter ?

A propos Julien Sterckx 125 Articles
Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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