The Flash saison 2, zoom zoom zoom

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The Flash

(Saison 2)

de Greg Berlanti et Andrew Kreisberg

Fantastique, Action

Avec Grant Gustin, Candice Patton, Danielle Panabaker

Sorti en DVD/Blu-Ray le 2 novembre 2016

Ce 2 novembre sortira en DVD/Blu-Ray la deuxième saison de la série The Flash, mettant en scène les aventures du célèbre Scarlet Speedster, incarné par Grant Gustin.

Six mois se sont écoulés depuis la saison 1 à la fin de laquelle Flash plongeait au centre d’une singularité menaçant de détruire Central City. Le terrible Reverse Flash s’est envolé, Cisco Ramon est devenu consultant pour la police, Caitlin Snow a rejoint Mercury Labs et Barry Allen continue seul sa croisade contre le crime. Mais Zoom, un nouveau méta-humain, va rapidement faire son apparition, forçant nos héros à se retrouver afin d’allier leurs forces pour lutter contre ce speedster d’une rapidité et d’une force sans pareil, désireux de conquérir chacune des terres qui composent le multivers. Cinquante-deux brèches permettant de traverser les mondes sont en effet apparues dans Central City, et Zoom entend bien les traverser afin de conquérir chacun des mondes vers lesquelles celles-ci conduisent, y compris le nôtre.

Sorti tout droit d’une de ces failles, apparaît Jay Garrick, le Flash de la Terre-II venu réclamer l’aide de Barry afin de retrouver sa vitesse perdue. Nos héros ne seront pas trop de deux pour vaincre le diabolique Zoom !

Au menu de cette deuxième saison, de nombreuses bonnes choses. Avant tout, la présence renouvelée de John Wesley Shipp, interprète de Barry Allen/The Flash au début des années 90, qui revient ici incarner le père de ce Barry Allen version 2016 (une surprise de taille attend d’ailleurs le spectateur à la toute fin de cette saison). Revenu lui aussi marquer cette nouvelle saison de sa présence, Mark Hamill, interprète légendaire de Luke Skywalker venu revêtir à nouveau le costume qu’il portait il y a vingt-cinq ans, celui du Trickster.

Niveau antagonistes, les spectateurs seront encore gâtés cette saison : la Tortue, Dr Light, Killer Frost, Deathstorm, Pied Piper et Black Siren viendront donner du fil à retordre à Flash. Mais surtout, Gorilla Grodd fera son grand retour. Étant l’un des principaux ennemis du Flash, ce gigantesque et iconique gorille télépathe est toujours très attendu par les fans de la série. La chose est d’autant plus bienvenue que la créature est entièrement réalisée en images de synthèses, ce qui force le respect lorsqu’on voit la qualité du traitement numérique réalisé sur base d’un budget télévisé. C’est pourquoi il n’apparaîtra qu’au cours du seul épisode 7. Cependant, les producteurs aimant se livrer au fan-service donneront également vie à un autre ennemi en images de synthèse, King Shark, énorme requin mutant. Afin de clore le chapitre des méchants, l’épisode 8 de la saison introduira également l’immortel Vandal Savage. Cette inclusion du personnage dans le DC TV Universe [L’univers télévisuel des personnages issus de l’écurie DC Comics] permet ainsi de donner naissance au spin-off Legends of Tomorrow, diffusé depuis janvier 2016. Par la même occasion, Ronnie Raymond – la deuxième moitié du héros Firestorm – ayant mystérieusement disparu à la fin de la première saison, c’est Jefferson Jackson qui fera son entrée dans cet univers et rejoindra les Legends.

Cette nouvelle saison est riche en rebondissements et en séquences de qualité. Avant tout, au cours de l’épisode 13, Barry se rendra sur la Terre-II à l’esthétique très années 50 ; ce qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’ancienne série The Flash, voire le célèbre animé Batman : The Animated Series. Mais l’on verra aussi plusieurs références au génial comic book The Flashpoint Paradox (adapté en 2013 en un extraordinaire long-métrage animé !) Enfin, citons la présence du réalisateur Kevin Smith, venu réaliser l’épisode 21.

Au final, cette deuxième saison de The Flash dispose des mêmes qualités que la première : un casting motivé, des personnages attachants, des prises de risques scénaristiques [nous parlions plus tôt d’un gorille télépathe… Inutile d’en dire plus], des clins d’œil au matériau d’origine, des rebondissements inattendus, etc. Niveau défauts, on reprochera cependant à ces 23 épisodes un léger manque de renouvellement à certains moments, problème récurrent des séries super-héroïques produites par la chaîne CW. Pour ne prendre qu’un exemple simple, la saison 1 d’Arrow voyait Malcolm Merlyn tenter de détruire la ville de Star City ; la saison 2 vit Deathstroke tenter de mettre Star City à feu et à sang ; la saison 3 mit en scène Ra’s al Ghul et ses terribles plans pour détruire Star City ; et la saison 4 vit apparaître Damian Darhk et sa volonté de… raser Star City. The Flash souffre de temps à autre de ce manque d’originalité des scénaristes qui n’hésitent parfois pas à user des exactes mêmes ficelles vues dans la saison précédente. Ajoutons à cela la volonté de la chaîne de brasser un public très large et d’ainsi inclure des intrigues amoureuses souvent ridicules, quelques retournements simplistes et l’une ou l’autre incohérence.

Malgré ces quelques défauts, cette saison 2 de The Flash est cependant excellente et la série est souvent saluée comme l’un des meilleurs shows dédié aux supers héros actuellement télédiffusé. Les premiers échos de la saison 3, diffusée depuis le 4 octobre aux Etats-Unis, semblent asseoir cette réputation. Ces 23 nouveaux épisodes donnent ainsi à voir un méchant véritablement menaçant, des épisodes généralement originaux, des effets spéciaux particulièrement bien réalisés compte tenu du budget et une action soutenue. En somme, une excellente suite pour cette série lancée en 2014 !

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