The Bronze de Bryan Buckley

The Bronze

de Brian Buckley

Comédie, sport

Avec Melissa Rauch, Haley Lu Richardson, Thomas Middleditch, etc.

Sorti en DVD et Blu-Ray le 2 novembre 2016

Melissa Rauch est surtout connue pour son rôle dans la série geek The Big Bang Theory et localement pour ses performances comiques sur scène. Cette célébrité relative ne l’a pas empêchée de créer son propre film indépendant. Elle écrit le scénario avec son mari et se donne dans la foulée le premier rôle d’une peste à la recherche de son ancienne gloire.

The Bronze raconte l’histoire de Hope, ancienne médaillée de bronze en gymnastique qui, après une blessure, a du mettre un terme à sa carrière. Héroïne locale de sa petite ville, elle abuse allègrement de son statut en glandant toute la journée, en fumant des joints, en profitant des trucs gratuits que tout le monde lui donne et en étant la pire peste égoïste du coin. Mais tout va être chamboulé par l’arrivée d’une jeune gymnaste prometteuse. Son entraîneuse, la même qui s’occupait de Hope avant, meurt subitement et promet un héritage de 500 000€ à Hope si elle s’occupe de la jeune sportive. Cette mission risque de changer complètement sa vie !

Le film commence fort : l’héroïne se masturbe devant la vidéo de ses exploits aux jeux olympiques. Et hormis quelques scènes truculentes où Melissa Rauch est jouissivement égoïste et mesquine et une étonnante scène de sexe entre Hope et son ex, aussi gymnaste, mélangeant positions sexuelles et figures sportives, le film reste assez banal. La trame est assez convenue : l’héroïne est insupportable, un évènement l’oblige à se prendre en main, elle fait tout pour saboter son défi, commence à trouver son bonheur et à faire son travail sérieusement, tout s’effondre et au final, tout s’arrange et l’héroïne en sort grandie.

En général, le film est à l’image de ces films indépendants qui sortent en Direct-To-Video, plein de bonnes idées mais rarement exploitées au maximum de leurs possibilités. De plus, tout le film tourne autour de la créatrice principale, les seconds rôles ne servant qu’à servir la performance de Melissa Rauch. Une performance frôlant parfois trop la caricature. Mais est-ce vraiment une raison valable pour bouder le plaisir de découvrir un petit film original et cocasse ?

A propos Loïc Smars 484 Articles
Fondateur et rédacteur en chef du Suricate Magazine