Of Monsters And Men : Beneath The Skin

Tout le monde se souvient de ce groupe islandais qui accompagnait nos chaudes journées d’été 2012.

Of Monsters And Men diffusait soleil et bonne humeur sur les ondes et dans les festivals où ils se produisaient. En 2013, le groupe folk était d’ailleurs parvenu à transformer la KluB C du Rock Werchter en véritable fournaise musicale avec Little Talk et tous les autres bons morceaux contenus sur leur premier album My Head Is An Animal.

Ce 8 juin 2015, la jeune formation menée par Nanna et Raggi a décidé de retenter le pari en dévoilant Beneath The Skin.

A l’entame des onze titres, Crystal, leur single met la puce à l’oreille.

Le groupe a évolué. Les tambours archaïques s’imposent sur la voix de Nanna.

Le second titre laisse, lui, la chance au chanteur, Raggi, de se mettre en valeur sans pour autant relever le morceaux qui manque cruellement de punch.

Après cinq titres, on constate que l’esprit festif et entraînant propre au premier opus n’aura pas sa place sur celui-ci. Le groupe est presque méconnaissable.

Le piano et les tambours sombres et lourds ont remplacé la légèreté des guitares sèches.

Organs pourrait devenir l’hymne de la déprime 2015.

We sink ferme la marche et met fin à l’espoir de s’amuser un peu à l’écoute de cet album.

On croise les doigts pour que le groupe privilégie le premier album pour jouer sur scène cet été (une nouvelle fois sur la plaine du Rock Werchter, le vendredi 26 juin) car Beneath The Skin en décevra plus d’un par son manque d’énergie et d’optimisme.

A propos Gaëtan Jonette 13 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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