Finir l’année dans l’absurde et l’humour aux Riches Claires : Abysse Repetita

De la compagnie le Panach'Club

Mis en scène par Eric De Staercke, avec le Panach’Club : Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre, Arnaud Crèvecoeur, Delphine Ysaye, Joséphine de Renesse, Sébastien Schmit, Laetitia Salsano, Fanny Hanciaux et Eloi Baudimont

Du 8 décembre au 31 décembre 2016 à 19h au Théâtre des Riches Claires

Leur présentation au début de la saison était déjà absurde et avait mis les groupes de visiteurs (voir l’idée originale des Riches Claires pour présenter leur saison) dans l’atmosphère du nouveau délire du Panach’Club, Abysse Repetita : un radeau où on s’entassait, aspergé de fines particules d’eau et les comédiens autour de nous jouant une partie de leur histoire. En cette fin d’année 2016, c’est enfin l’occasion de découvrir le spectacle dans son intégralité et savoir si le jeu en valait la chandelle.

Le Panach’Club s’empare d’un sujet méconnu de l’histoire belge (ou inventé … ? Que pensez d’une page Wikipédia créé par la compagnie elle-même ?) : la disparition de l’équipage de L’Amertume. Avant de devenir un vaisseau fantôme voguant sur les flots, L’Amertume était composé du Capitaine Kirk, du second Bones et de 7 veuves voulant retrouver les corps de leurs maris, membres d’équipage du Titanic qui a coulé il y a quelques années. Dès le départ, le voyage n’a rien d’une croisière de plaisance ! Les veuves sont sollicitées pour les différentes tâches du bateau : cuisine, nettoyage du pont, quarts de garde, navigation, etc. Tel un Cluedo en pleine mer, tout va s’enchaîner jusqu’au dénouement final afin d’arriver au mystère de ce vaisseau fantôme, dont les corps des passagers ne seront pas retrouvés.

Nous sommes plongés dès le départ sur le pont du navire, une scène qui bouge dans tous les sens et qui nous donne directement l’impression d’être en mer et une décoration minimaliste mais précise et efficace. En quelques secondes, l’absurde pointe déjà son nez et les acteurs apparaissent directement survoltés. Effectivement l’absurde, l’humour (parfois potache) et l’énergie des acteurs vont nous permettre de passer cette heure et demi en un coup de vent. Le rythme ne baisse jamais et les situations plus folles les unes que les autres s’enchaînent.

Si parfois, les gags sont limites ou comme déjà dit, un peu potaches, on sent que les acteurs s’amusent à nous présenter leur délire et cette atmosphère est communicative. Embarquez sans plus attendre à bord de L’Amertume et riez aux éclats jusqu’à la fin de cette année.

 

 

 

A propos Loïc Smars 484 Articles
Fondateur et rédacteur en chef du Suricate Magazine