Embarquez pour L’île au trésor au Théâtre du Parc

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De Robert L. Stevenson, adaptation de Thierry Janssen, mise en scène de Thierry Debroux, scénographie et costume de Ronald Beurms, avec Julien Besure, Angelo Bison, Othmane Moumen, Simon Vialle, Thierry Janssen, Myriem Akheddiou, Camille Pistone, Sacha Fritschké, Loriane Klupsch, Claudio Dos Santos, Valentin Vanstechelman, Marc Laurent, Thibault Packeu, Christophe Delrée, Anthony Molina-Diaz

Crédit photo : Zvonock 

Du 8 septembre au 23 octobre 2016, à 20h15 au Théâtre Royal du Parc

C’est une tradition maintenant. Le Théâtre du Parc démarre sa saison par une adaptation théâtrale de Thierry Debroux. Le classique littéraire choisi cette année est le roman épique de Robert Louis Stevenson : L’île au trésor ! Sortez les mousquets, les grappins, les bouteilles de rhum, et partez à la recherche du trésor en compagnie de Jim Hawkins et Long John Silver.

Pour rappel, l’intrigue démarre à l’Auberge de l’Amiral Benbow. Jim et sa mère accueillent Billy Bones, un étrange marin avide de rhum et refusant que l’on touche à son coffre. Il guette l’arrivée de pirates qui en veulent à ce qu’il possède : une carte pour retrouver le trésor du Capitaine Flint. Après avoir échappé à l’attaque de ces pirates sanguinaires, Jim part à la recherche de l’île du trésor en compagnie du Dr Livesey, ami de la famille et du Chevalier Trelawney, le châtelain du village. Mais dans l’équipage recruté à la hâte pour le long voyage se cachent les anciens matelots de Flint et surtout son ancien quartier-maître : Long John Silver, l’homme à la jambe de bois.

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Si l’histoire plus que connue est assez bien respectée, quelques libertés sont toutefois prises avec le texte original. Les personnages de Livesey ou Trelawney sont totalement différents : le premier est aussi couard que courageux dans l’histoire originale et Trelawney devient un noble anglais sans scrupules. Autour du jeune Jim Hawkins, seule la figure de Silver reste identique : pirate sanguinaire et pourtant si généreux et humain. L’autre gros changement adopté par Debroux et Thierry Janssen (qui a écrit l’adaptation), c’est l’ajout de personnages féminins ! Un jeune mousse ressemblant étrangement à une jeune fille se fait engager in extremis à bord et Ben Gunn, dernier survivant de l’équipage de Flint sur l’île est remplacé par une femme, sœur du terrible capitaine, devenue une folle adepte de magie noire, vaudou et d’araignées.

Si les changements de personnalités des héros existants rendent les choses palpitantes, l’ajout des personnages féminins, aussi louable soit-il, n’est pas une réussite. La jeune mousse n’a que pour vocation de tomber amoureux du héros et son personnage n’est que peu exploité. Quant à la sœur de Flint, elle est enfouie dans un délire mystico-magique un peu surprenant dans une histoire qui se veut pourtant si réaliste.

Malgré ces quelques petites choses qui grattent un peu, le spectacle est une réussite totale ! La scénographie et les costumes imaginés par Ronald Beurms sont extraordinaires (la place achetée est rentable rien que pour découvrir le fantastique décor du bateau) Conjugué à l’énergie des comédiens, ce voyage nous a littéralement fait découvrir un petit trésor de plaisir scénique.

 

A propos Loïc Smars 484 Articles
Fondateur et rédacteur en chef du Suricate Magazine

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