BIFFF 2016 : Top, flop, notes d’Ivan Sculier

Retrouvez en conclusion de cette édition du BIFFF ce qui a fait vibrer ou ce qui a agacé nos journalistes envoyés sur place. Des tops, des flops et des notes à gogo, c’est parti !

i am a hero

Le Top 5

  1. I am a Hero : Que serait le BIFFF sans ses films de zombie ? Celui-ci, adapté du manga déjà culte dessiné par Hanazawa, n’a pas loupé le coche. Au contraire, il a même remporté le très convoité Corbeau d’Or ! Si ça, ce n’est pas un gage de qualité !
  2. The deal : À croire qu’il n’y a plus que les Asiatiques qui sachent encore nous pondre un film digne de ce nom, puise que le deuxième film de ce top vient de Corée. Bon, c’est vrai qu’avec son casting de rêve, ce thriller partait avec une longueur d’avance !
  3. The Lesson : On ne cesse de le répéter : de nos jours, pour que les jeunes apprennent leur leçon, il faut taper sur le clou. Ce professeur, après avoir explosé une durite, prend l’expression au pied de la lettre et torture les cancres de sa classe, aussi bien mentalement qu’à coup de marteau. Ça vend pas du rêve ça ?
  4. The corpse of Anna Fritz : La nécrophilie, ça c’est un sujet de société dont on ne parle pas assez. Heureusement que certains réalisateurs ne reculent pas devant les tabous pour crever l’abcès. Bon c’est vrai que le film aurait pu pousser le débat un peu plus loin, mais saluons l’effort déjà fourni.
  5. The beauty Inside : Malgré son postulat clairement fantastique, ce film fait tache à l’affiche du BIFFF. Mais bon, ça n’en reste pas moins une comédie romantique franchement bien bidouillé qui garantit un moment agréable, un moment qui vous fera l’effet d’une bouffée d’air frais entre deux bains de sang !

bahubali

Le Flop 5

  1. Bahubali : The beginning : Parfois, c’est tellement nul que ça en devient génial. On est passé de l’autre côté du miroir. C’est un peu l’effet que peut produire Bahubali, cette très grosse production indienne au héros kitch et au scénario fantasy « plus ringard que ça tu meures ». Ce qui est sûr, c’est qu’on n’ira pas voir le 2 !
  2. Scherzo diabolico : Outre les films asiatiques, pas mal de films hispanophones garnissaient l’affiche du festival cette année. Celui-ci nous venait tout droit du Mexique. Un film de séquestration et de vengeance qui, sans être raté, ne cassera pas trois pattes à un canard.
  3. Blood on Melies’moon : Ici aussi, la frontière entre le sublime et le grotesque a tendance à se confondre. Même si certaines idées et certains décors vous feront certainement marrer, pas sûr que le film vous tiendra en haleine durant plus de deux heures…
  4. The Rotten Link : Comment peut-on concevoir un film aussi lent et aussi prévisible à la fois ? Celui-ci offrait si peu d’emprise qu’il n’était pas même foutu de nous arracher un sourire. Allé, disons que le dernier quart d’heure a plus ou moins sauvé la mise. Quoique.
  5. The Curse of the sleeping beauty : On a renoncé à dénicher les qualités de cette aberrance cinématographique qui, en plus de nous avoir pourri la fin de la soirée, s’est permis de souiller les classiques de notre enfance.

Les notes des films vus !

1/5  pellicule

The Rotten link : 1/5 – la prévision s’est vérifiée au bout de l’ennui
The Curse of the sleeping beauty : 1/5 – on ne devrait pas avoir le droit de réaliser des films comme ça

2/5  pellicule pellicule

Intruders : 2/5 – un home invasion avec une moralité explicite ? je passe ma route
Green Room – 2/5 : En trois mots : punk, nazi, grabuge
Bahubali : The beginning : 2/5 – Merci Bollywood pour ce grand moment d’Heroïc fantsy
Blood on Melies’ moon : 2/5 – Malgré quelques bonnes idées, les choix esthétiques scient la branche sur laquelle ils sont assis

3/5  pellicule pellicule pellicule

Scherzo diabolico : 3/5 – séquestration et torture sur fond de Mozart, quel standing !
The lesson : 3/5 – les seules tortures dignes de ce nom vues cette année
The corpse of Anna Fritz : 3/5 – humour et nécrophilie font bon ménage
The Laundryman : 3/5 – ça commence vraiment bien, mais en cours de film, la qualité baisse inexorablement
The piper : 3/5 – Les Grimm revisités par les Coréens, après tout pourquoi pas
The beauty Inside : 3/5 – très certainement la plus belle histoire d’amour du festival

4/5  pellicule pellicule pellicule pellicule

I am a Hero : 4/5 – une cerise sur un monticule de zombies

A propos Ivan Sculier 67 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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