BIFFF 2016 : Top, flop, notes d’Olivier Eggermont

Retrouvez en conclusion de cette édition du BIFFF ce qui a fait vibrer ou ce qui a agacé nos journalistes envoyés sur place. Des tops, des flops et des notes à gogo, c’est parti !

spy time2

Le Top 5

  1. Spy Time : Après un succès incontesté au BIFFF 2013 avec son Ghost Graduation, Caldera fait une nouvelle fois mouche avec ce Spy Time. Léger mais tout de même bien construit, le film peut compter sur des dialogues riches et sur d’excellents acteurs. Pas étonnant, la réalisation a remporté le prix du jury. Un prix mérité pour un excellent film.
  2. Hardcore Henry : Commencer la Night par un film d’action à la 1e personne et qui s’inspire des jeux vidéos. Le choix était couillu. Mais finalement, ce Hardcore Henry impressionne. Cela faisait longtemps que l’on avait plus eu l’impression de vivre une nouvelle expérience au cinéma. C’est chose faite. Même si les mouvements saccadés de la caméras peuvent donner la nausée à certains moments, le film passe très bien, l’expérience est réussie avec mention.
  3. Attack of The Lederhosenzombies : Vous savez, au BIFFF on est parfois pas très difficile. Il nous suffit de quelques blagues potaches, de situations originales et surtout de zombies pour qu’on s’amuse ! Ça tombe bien, ce Attack of The Lederhosenzombies rassemble les trois. À coup de décapitations improbables, le film a reçu un accueil très chaleureux et nous a bien fait rire. Et comment oublier Rita ?
  4. Seoul Station : Les dessins animés asiatiques, ce n’est pas que Miyazaki et les traditionnels mangas. C’est aussi Sangho Yeon et sa conception plutôt marxiste de l’apocalypse zombie. Malgré des dessins parfois un peu brouillons, ce Seoul Station convainc bien son audience et arrive à s’imposer comme une des bonnes surprises de ce BIFFF. On aurait entendu Marc Goblet en fond de salle applaudir des deux mains.
  5. The Survivalist : Il y a deux types de thriller post-apocalyptiques : ceux qui veulent se la jouer à la Mad Max et accumuler l’action. Et puis, ceux qui suivent plus la vie solitaire de quelques survivants et qui se veulent plus proche du quotidien après que tout le monde ait crevé. Survivalist fait sans conteste partie de la seconde partie. Même si c’est parfois lent, le jeu des acteurs est remarquable et le film passe très bien.

gods of egypt

Le Flop 5

  1. Gods of Egypt : Doit-on encore une fois revenir sur l’annulation rocambolesque des Visiteurs 3 lors de ce BIFFF ? Merci Gaumont. Bref, à la place, on a eu droit à un bel étron cinématographique. On ne peut pas en vouloir à l’organisation qui a fait un miracle en se procurant un film aussi vite. Mais qu’est-ce que c’était nul ! Des acteurs mous, des effets spéciaux qui puirent l’ordinateur à deux balle. Et surtout, des incohérences à gogo. C’est bien simple, il y avait même plus de tension et de justesse mythologique dans la série Papyrus.
  2. The Curse of The Sleeping Beauty : S’il n’y avait pas eu la médiocrité crasse de Gods of Egypt, c’est cette adaptation totalement ratée du conte de la Belle au Bois Dormant qui aurait remporté la palme de la nullité. Mélangeant maladroitement onirisme et histoire de fantômes, on s’ennuie ferme. Comme la coloration rouge du mécano dans Dikkenek, c’est raté.
  3. Night of The Living Deb : Quelle déception. On s’attendait à une comédie romantiques avec des zombies à la Shaun of The Dead. Mais finalement, ce Night of The Living Deb ne mérite même pas d’être comparé un seul instant à celui-ci. Les gags s’enchaînent sans provoquer un seul rire, les rares scènes d’actions sont noyées dans l’incohérence et le mauvais jeu d’acteur et le dénouement ne vaut même pas la peine d’attendre la fin du film.
  4. Suspension : La prévisibilité d’un match Allemagne – Vanuatu et l’originalité d’un vegan. Après cinq minutes de film, on avait déjà tout compris, et ça ne sentait pas bon pour le film de Jeffery Scott Lando. Vu qu’on est sympa, on a quand même décidé de rester pour voir si le film n’allait pas se révéler être meilleur que ce qu’on pensait. Mais à tort. On aurait mieux fait de partir dormir.
  5. Tag : Pourquoi est-ce qu’on me demande encore de dire quelque chose sur Tag ? J’ai rien compris, j’ai rien compris merde ! Alors ouais ok, la séquence d’ouverture laissait présager un chouette film (du saaaaaaaaaaang!!). Mais le reste laisse dubitatif. La palme revient quand même à la séquence de fin avec ce vieillard joué avec autant de conviction qu’une scène de rupture dans Les Feux de l’Amour.

Les notes des films vus !

1/5  pellicule

The Strange House : 1/5 – Un milliard d’habitants pour nous pondre un film pareil, cela frise le ridicule.
Les Visiteurs 3 : 1/5 – Une histoire de dieux égyptiens,  des effets spéciaux pourris, des gags aussi drôles que Kev Adams. Les Visiteurs ont bien changé.
The Curse of Sleeping Beauty : 1/5 – Aussi chiant qu’une soirée chez tes potes vegan.

2/5  pellicule pellicule

They Look Like People : 2/5 – Il ne se passe rien dans le premier quart d’heure ? Attendons la fin de la première demi-heure alors. Il ne se passe rien durant tout le film ? Ça commence à devenir problématique.
31 : 2/5 – 3 et 1, ça fait quatre. Mais 3 et 1, ça peut aussi faire 2. Et ça, c’est beau.
Martyrs : 2/5 – La version française étant de trop bonne qualité pour les Américains.
Memories of the Sword : 2/5 – C’est un peu ce qui se serait passé si Mulan avait eu une grosse crise d’adolescence.
The Virgin Psychics : 2/5 – À priori, Virgin Psychics avait tout pour plaire. Dommage, il fait au moins une demi heure de trop.
The Lovers : 2/5 – Don’t wanna close my eyes, I don’t wanna fall asleep, ‘Cause I’d miss you, baby, And I don’t wanna miss a thing. Putain le BIFFF ça a bien changé.
Suspension : 2/5 – Que ceux qui n’avaient pas compris que la jeune fille était en réalité la tueuse lèvent la main et sortent de la salle.
The Fostering : 2/5 – Le Brésil : son football et son esclavagisme.
Intruders : 2/5 – Maman je m’occupe des méchants à la sauce BIFFF.
The Tag Along : 2/5 – Finalement, la grand-mère elle est encore dans les bois ou pas ?
Tag : 2/5 – J’ai rien compris.
Night of The Living Deb : 2/5 – Night of the Living Daube ouais.
Bloodsucking Bastards : 2/5 – Quand Caméra Café rencontre Dracula.

3/5  pellicule pellicule pellicule

The Tattooist : 3/5 – Commencer le BIFFF par The Tatooist, c’est comme débuter l’Euro 2016 par Roumanie – Turquie. Y a du level ; c’est bizarre et tu comprends pas tout.
Shamer’s Daughter : 3/5 – Chez les Vikings, même les contes pour enfants seraient PG13 aux États-Unis.
Pandemic : 3/5 – Quand un film de 00h30 est Américain, c’est soit qu’il est très gore, soit qu’il est très mauvais. Sans être trop gore, Pandemic nous prouve aussi qu’il n’est pas mauvais !
The Survivalist : 3/5 – Promenons-nous dans les bois, pendant que l’apocalypse est là.
The Similars : 3/5 – Un film déjanté durant lequel tout le monde se change en Demis Roussos.
Banjo : 3/5 – Qui a dit que personne ne saurait faire un film avec une histoire de frein pété ?
Patchwork : 3/5 – Un film pour toutes les gonzesses qui ont un jour rêvé d’avoir les lèvres d’Angelina Jolie, le sourire de Scarlett Johannson et les fesses de Beyoncé.
What We Become : 3/5 – Un bon petit moment passé malgré le peu d’originalité.
Summer Camp : 3/5 – La drogue, c’est mal !
The Phone : 3/5 – Mélangeant Thriller et SF, cette production arrive à nous emmener dans son ambiance malgré quelques scènes un peu longues
Scherzo Diabolico : 3/5 – Une sorte de Hard Candy à la sauce mexicaine.
The Arti : 3/5 – Quand Guignol nous rejoue Avatar.
Backtrack : 3/5 – Le Sixième Sens du pauvre.
ABC’s of Superheroes : 3/5 – ABCDERGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ.
Assassination Classroom 2 : 3/5 – J’ai pas vu le premier mais j’ai quand même aimé.
Extinction : 3/5 – Après s’être échappé de l’île, Jack Shephard enchaîne les galères.
Deathgasm : 3/5 – C’est sûr que pour invoquer satan, tu le fais pas avec du Chantal Goya.

4/5  pellicule pellicule pellicule pellicule

Spy Time : 4/5 – Drôle, bien écrit et prenant, le film convainc tout le monde.
Attack of The Lederhosenzombies : 4/5 – On retire tout ce qu’on a dit après « The Lovers », le BIFFF c’est cool !
Seoul Station : 4/5 – Prends ça dans ta gueule, Chihiro.
Hardcore Henry : 4/5 – Un film qui nous a fait tourner la tête.

A propos Olivier Eggermont 117 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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