Afropean + : lancement de l’année européenne pour le développement

Le samedi 17 janvier mettra l’Afrique à l’honneur dans le cadre du lancement belge de l’année européenne pour le développement.

Le nom de l’évènement, Afropean+, annonce déjà la couleur : il s’agira de mettre en lumière l’apport des communautés africaines dans le paysage culturel européen. À cette occasion, concerts, séances ciné, expositions, débats, ateliers « cuisine du monde » et plus encore seront organisés tout au long de cette journée au palais des Beaux-Arts (cfr programme).

La Direction générale de la Coopération au Développement et de l’Aide Humanitaire assure l’organisation globale de l’évènement. Des dizaines d’organismes culturels belges et associations africaines, regroupés au sein du Network for African Cultural Activities, proposeront  diverses activités.

Les concerts payants commenceront à partir de 15 heures avec la découverte de jeunes artistes africains – le Brussels Talents Show –  et se poursuivra avec, entre autres, Alpha Blondy (star du reggae africain) et le chanteur compositeur Peggy Tabu connu pour avoir collaboré avec  Diam’s, la fouine, Booba ou papa Wemba.

Du côté des écrans, The Last Song Before The War de Kriley Kraskouskas, documentaire acclamé dans une dizaine de festivals à travers le monde, sera diffusé à 20 heures et 22 heures au palais des Beaux-Arts. Il raconte l’histoire et le futur incertain du Festival In the Desert, festival annuel de musique au Mali. Le film traite des défis et enjeux liés à la création d’un évènement artistique  dans un pays où l’instabilité politique et économique règne. Un sujet très actuel, car ce festival s’est vu interrompu après 12 années de succès suite à l’arrivée de rebelles islamistes dans le nord du Mali en 2012. Les autres séances cinéma débuteront à partir de 11h et permettront de plonger au cœur de la vie africaine avec des courts-métrages d’animation, des fictions et autres documentaires.

Deux expositions seront ouvertes gratuitement au public. La première, Timbuktu Renaissance, présente 16 manuscrits sauvés du conflit Malien en 2012. Ceux-ci contiennent des textes traitant de politique, des sciences ou du droit et sont encore porteurs d’une troublante actualité : « Les tragédies sont dues aux divergences et au manque de tolérance. Gloire à Celui qui crée la grandeur à partir de la différence et fait régner la paix et la réconciliation ».  La seconde, Conntinuum of Repair : the light of Jacob’s Ladder, du franco-alégrien Khadder Attia, propose une installation qui questionne l’existence humaine à travers la notion de réparation.

Le théâtre Varia proposera également des animations dont la venue de Mohamed Keita, un ex-sans papier Guinéen qui raconte son parcours dans son spectacle jeune public « Si je savais ».

Cette journée se passera sous le signe de l’interculturalité et s’inscrit dans la lignée du projet Congolisation de l’artiste Pitcho Womba Konga, festival multidisciplinaire qui se déroulera jusqu’au 17 février 2015 au Bozar.

Plus d’infos:
Événement le 17 janvier 2015
http://www.bozar.be/afropean.html

A propos Florence Cassart 7 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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