[BIFFF 2023] Top, flop, notes, BIENS et PAS BIENS de Thomas Cals

Retrouvez en conclusion de cette édition du BIFFF ce qui a fait vibrer ou ce qui a agacé nos journalistes envoyés sur place. Des tops, des flops, des BIENS, des PAS BIENS et des notes à gogo, c’est parti !

Le BIFF c’était ma TOUTE PREMIERE FOIS, TOUTE TOUTE PREMIERE FOIS, TOUTE PREMIERE FOIS, TOUTE TOUTE PREMIERE FOIIIIIIS haaaa. J’étais un peu comme une boule de flipper, qui roule, capitaine d’un bâteau chanteur, c’était cool. Comme un enfant perdu dans un supermarché, j’ai passé les premières heures à essayer de retrouver mes parents, Olivier voulait toujours que je lui tienne la main et j’ai retrouvé ma maman grâce à l’aide des stagiaires qui l’ont vite retrouvée, ma génitrice, en me disant : c’est pas la dame là bas qui fait des vannes de merde et qui a des cheveux péroxydés ?

Une fois mes premières émotions contenues, j’ai adoré découvrir les blagues et autres gimicks des hardcore fans que j’aspirais à rejoindre. Après cinq séances et quelques pintes je me sentais déjà mieux. Prêt à faire des vannes en les gueulant très fort. Sauf que je suis trop timide alors je me suis contenté de les susurrer aux collègues. Mention spéciale à tous les bénévoles qui font de ce festival un lieu convivial mais aussi fichtrement professionnel. Et merci au Suricate de m’avoir permis de faire de l’immersion pendant deux semaines FANTASTIQUES.

Le Top 5 

5. Irati

Quand Gandalf s’est trompé de chemin un moment à cause de son calumet à la weed il a débarqué au Pays Basque, pour notre plus grand bonheur. Coloré, léché, le film permet de mettre en avant le patrimoine folkorique basque. Trolls, magie et princes sur le retour : la recette des sports d’hiver réussis.

4. Renfield

Drap. Cul. Là. C’est comme ça qu’Olivier a commencé mon premier entretien d’embauche. Depuis j’écris beaucoup pour oublier la douleur. Heureusement ce film déjanté, nanar assumé, m’a permis d’oublier mon calvaire. Il m’a permis aussi de retrouver un Nicolas Cage lui aussi plus que jamais sur le retour, pour le bonheur du fan de The Rock que je suis.

3. Halfway Home

Si vous pensiez que les hongrois étaient un peuple un peu obscur, voire chiant, qui peuple l’Europe centrale, vous aviez peut-être raison. Mais ça c’était avant car depuis on a la chance de pouvoir regarder halfway home. Morgue, purgatoire, histoire d’amour et grosbill tout rouge, une conbinaison certifiée BIFFF.

2. The Loneliest Boy in the World

On aime le côté pastel. On aime la solitude et l’humour d’un personnage ausssi macabre et extravaguant que le fils d’Edouard aux mains d’argent. On aime les blagues, les acteurs, le scénario. On aime tout. Alors déterrez vos meilleurs amis et regardez le aussi.

1. Les Complices

Si y’a François Damiens c’est déjà un coup de cœur. Si y’a Laura Felpin en plus c’est une bastonnade du palpitant. Si on rajoute William Lebhgil, que je connaissais pas jusqu’ici, bah le cœur il s’arrête. AVC gagnant pour un Hitman hilarant. (Ca rime et ca rame, comme Thomas et cinema)

 

Le Flop 5

5. Bonne conduite

Pas un gros flop mais une petite déception pour votre serviteur qui adore autant le palmashow que Jonathan Barré, que Laure Calamy. Bah oui le film il est drôle mais il n’arrive pas à trouver une constance dans le côté humoristique des dialogues. Pas assez de sang pour un BIFFF et un petit arrière goût de téléfilm TF1 du dimanche, dommage snif.

4. Apaches Gang of Paris 

C’est joli, c’est un peu violent, Alice Isaaz est très convaincante, le casting ne l’est pas tout autant, tout comme le numérique qui alourdit parfois l’image pour donner à Paris un cachet historique. S’il avait été plus Tarantinesque, il aurait été plus palpitant. Ce western parisien manque pourtant les promesses qu’il laissait entrevoir. Scénario attendu et fin à l’eau de rose. Too bad.

3. The prank

La méchante elle fait même pas peur. American Pie était plus flippant. On s’ennuie pas totalement mais on ne vibre pas du tout. Aurevoir.

2. The coffee table 

Pas beaucoup de sang pour un bébé mort. On assiste à deux heures d’un père qui masque qu’il a tué son bébé sur la table basse. J’aurais pu me contenter de 30 minutes. Heureusement ils sont en Espagne, j’ai un peu pris le soleil, tandis que le père lui il est parti à l’ombre.

1. The nature man 

Qui a déjà fait du camping en Corée du Sud ? Petite initiation proposée ici. En dehors de ça, pas de grand intérêt.

 

BIEN :

  • Les blagues de Stéphane
  • Le Pixels Museum
  • Les affiches magnifiques des BIFFF précédents
  • Les gentils stagiaires
  • Les gros splifffs du BIFFF

 

PAS BIEN :

  • Les blagues d’Olivier. Non Elodie, elles ne sont pas « bien ».
  • Les excuses de Thomas qui « doit travailler ».
  • Les verres de 25 cl (sans dec, on est pas des nains unijambistes, merde quoi !)
  • Le stand durum vraiment pas ouf.

 

Les notes des films vus !

 

The coffee table : bébé mort sur table basse. Drame social et tapas.

The nature man : Camping enfer. Déséquilibré dans la forêt. 2 heures que je ne récupèrerai jamais.

The Prank : pas très drôle cette blague. En tout cas elle fait pas peur.

Apaches : Gang of Paris : bien mais peut mieux faire. Doit aller au fond des choses. B-

Bonne conduite : Jonathan Barré, je t’adore, mais après ce film t’es pas prêt de sortir pour bonne conduite.

 

The pope’s exorcist : toujours le même concept mais divertissant quand même.

The wrath of Becky : on tue les néo nazis MAGA avec une Becky sous speed.

Monolith : ou le film où tu vas chier des briques.

Irati : ou iras t’y pas ? Si t’as des jambes et des yeux va le voir.

Halfway Home : C’est un flilm sur le purgatoire qui n’est pas une purge.

REC : c’est un docu, pas le nouveau film. Mais il est bien.

Renfield : Un nanar assumé avec hémoglobine et humour.

The Loneliest Boy in the World : des cadavres exquis.

Les Complices : bambitman nous rend chèvre.

A propos Olivier Eggermont 117 Articles
Journaliste du Suricate Magazine