Symphony X : Underworld

Voici Underworld, le neuvième album du célèbre groupe de métal progressif, Symphony X. Fondé en 1994 dans le New Jersey, Symphony X s’est rapidement hissé une place de référence dans le domaine du métal progressif.

Mené par le chanteur Russell Allen (que l’on retrouve aussi dans Adrenaline Mob), Symphony X a toujours su montrer les dents et devancer la scène avec, en son sein, des talents comme le guitariste Michael Romeo et le bassiste Michael Lepond.

Depuis Iconoclast, sorti en 2011, le groue s’était fait discret, chacun préférant se consacrer sur un album solo  ou un projet parallèle. Les fans étaient donc assoiffés de nouveaux morceaux et on peut dire que ce nouvel opus ne les décevra pas.

symph

On commence avec une introduction aux tonalités graves et une entrée en matière très théâtrale pour ouvrir ce disque et nous mener vers Nevermore.

Ce titre a été choisi comme le premier single de l’album et montre toute la hargne du groupe avec ces riffs heavy très bien fignolés. La voix de Allen est plus calme et mélodieuse que dans Adrenaline Mob et le tout sonne assez propre et doux. On a droit toujours à de beaux phrasés guitare et claviers qui renforcent la puissance du combo.

Le titre éponyme qui suit est davantage agressif et on retrouve là un Russell plus hurlant.

Mais Symphony X, ce n’est pas que de gros riffs et de la baston. On calme donc le jeu avec Without You, une superbe balade métallique qui fait du bien au tympans.

Mais, fini la douceur, revenons à une ambiance plus gothique avec Kiss Of Fire. Ce magnifique morceau fera certainement un véritable fléau de décibels sur scène. Superbe mélange de power et symphonique métal avec un peu de blast aux fûts. Bref, un régal !

Charon est aussi superbe avec ses changements rythmiques, ses parties de taping, ses phrasés subtilement livrés par l’ami Romeo.

Vous vous délecterez certainement des titres suivants  comme Run With The Devil qui rappelle furieusement Dream Theater.

Mais celui qui a retenu mon attention c’est Swan Song, une chanson véritablement entraînante et dotée d’un des plus beau solos de l’album.

Enfin, Legend vient clore le chapitre de façon magistrale avec une mise en avant plus poussée de la qualité technique du groupe. Là aussi, les riffs sont superbes et l’ensemble sonne à l’unisson.

Avec ce neuvième album, on se rend compte à quel point le groupe excelle véritablement dans tous les registres et on est ravi de voir que le temps n’a pas d’empreinte sur la qualité de leur discographie.

Symphony X est comme le bon vin, il vieillit formidablement bien !

Courrez donc vous procurer Underworld, vous ne le regretterez pas !

A propos Christophe Pauly 485 Articles
Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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