Mustasch : Thank you for the Demon

Voici le retour de nos amis moustachus suédois, deux ans seulement après la sortie de Sounds Like hell, Looks like Heaven. Blague capilaire à part, sachez que le groupe a choisi son nom de scène en hommage à certains de leurs idoles qui arobraient fièrement la moustache ( Freddie Mercury et Tony Iommi en tête )

Cet hommage aux gloires du passé est également très présent dans la musique de Mustasch, le groupe pratiquant un croisement de Heavy Metal- Rock rétro de très bonne facture.

Le déjà septième album du groupe commence sur les chapeaux de roue avec Feared and Hated, qui malgré son intro assez lente, se révèle être un tonitruant hit en puissance, grâce en partie à son refrain très chantonant.

Même constat pour Thank you for The Demon, qui sur un air plus lent, plus lourd et joliment accompagnés de violons est d’une efficacité redoutable.

Cette efficacité, on la doit en partie à la voix de Ralf Gyllenhammar, qui parvient à communiquer une réelle énergie à ses auditeurs.

Le groupe continue sur sa lancée avec le tout aussi efficace From Euphoria to Dystopia, et le très sabbathien The Mauler, sur lequel on se prend à imaginer ce que donnerait la chanson interprétée par un certain Ozzy.

Mon imagination étant en émoi, j’aurais presque envie de comparer le morceau suivant, Borderline, avec un croisement entre du Megadeth période Youthanasia et du Rammstein période Sahnsucht.

Vous l’aurez compris ,on a affaire ici à bon gros riff bien tranché .

Après un long morceau pas désagréable, trois titres un peu moins inspirés cloturent l’album. Déjà ? Et bien oui, avec 37 minutes pour 9 chansons, Thank you for the Demon ne battra certainement pas des records de longueur.

Passons un Lowlife Highlights pas vraiment intéressant, Mustasch nous amène ensuite sur la piste de danse avec I Hate to Dance. Contradictoire ? Le beat disco accompagnant l’entierté du morceau est un parfait contraste avec les paroles de celui-ci. Intéressant donc, mais sans plus.

L’opus se termine par une touche sombre avec Don’t Want to Be Who I Am . Simple et sobre, ce morceau trouvera certainement son public mais je n’ai pas réussi à y accrocher.

Au final , Thank you for the Demon est un album fort varié, comprenant quelques pépites bien senties. Cette variété, si elle peut être synonyme de qualité, est une arme à double tranchant. Chaque fan appréciera sûrement une partie de l’album, mais finira par totalement zapper une autre partie des morceaux.

Mais pour les amateurs du genre, je conseille tout de même l’écoute de cet opus qui contient quelques hits en puissance.

A propos Julien Sterckx 125 Articles
Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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