Me and Earl and the dying girl

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Me and Earl and the dying girl

d’Alfonso Gomez-Rejon

Drame, Comédie

Avec Thomas Mann, Olivia Cooke, RJ Cyler

Sorti le 18 novembre 2015

Dans la foulée des adaptations de romans «  young adult » au cinéma, Me and Earl and the dying girl, produit 100% indé, arrive sur nos écrans après son flop aux Etats-Unis.

Depuis toujours, Greg s’arrange pour que personne ne le remarque et tente tant bien que mal de s’attirer la sympathie de tous. Introverti et étrange, il mène confortablement sa vie et se sert de son humour pour pallier sa timidité. Avec Earl, son unique ami, il s’amuse à parodier ses films préférés, les grands classiques du cinéma européen. Lorsque la mère de Greg force son fils à aller voir Rachel, une connaissance atteinte du cancer, il ignore que cette histoire va l’emmener à la réalisation d’un nouveau film…

Prenez une dose de Juno (pour les personnages et les répliques cinglantes). Ajoutez-y un soupçon de 500 jours ensemble (pour le procédé narratif) puis une pincée d’Its a kind of funny story (pour l’humour) et vous obtenez Me and Earl and the dying girl. Malgré de juteux ingrédients, cette comédie dramatique à la sauce Sundance.

Me and Earl and the dying girl a pourtant connu un véritable four dans son pays natal, écrasé par les dinosaures de Jurassic World. Alors simple coïncidence du calendrier ou erreur artistique ? Dans l’air du temps, Me and Earl and the dying girl sera certainement un succès populaire chez nous malgré sa touche indépendante.

Teen movie pétillant aux relents doux-amers, « Me and Earl » touche et amuse grâce à l’humour décalé et à la maladresse de son héros. Les sujets abordés offrent une belle leçon d’amitié et de différence ainsi qu’une allégorie sur les difficultés de l’adolescence.

Marqué par de nombreuses références, les films suédés par Earl et Greg sont de véritables bijoux d’humour (mention spéciale à Socktower Orange où les personnages du film de Kubrick sont remplacés par des chaussettes.)

Même si certains écueils propres à ce genre de cinéma sont à prévoir et que l’alerte lacrymale atteint ici son seuil critique, le résultat global est plutôt agréable. Il offre un bon moment de cinéma, surtout pour les publics adulescents adeptes du genre.

A propos Elise Voillot 51 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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