Game Of Clown – Winter is vraiment Cold

Game of Crowns tome 1 – Winter is cold

scénario : Lapuss
dessin : Baba
éditions : Casterman
sortie : 15 novembre 2017
genre : humour, parodie

Le trio : Baba (en tant que dessinateur), Lapuss (pour le scénario) et Tartuff (aux couleurs), fan de blagues bêtes et d’humour simple, déjà connu pour ses travaux sur des séries comme Le Piou, Les Grandes Gueules ou encore Space Wars, est de retour pour Game of Crowns. Un univers bien connu du public que les auteurs vont pasticher et parodier.

Avec 7 couronnes, 7 royaumes et 7 clans, le monde devrait vivre dans la paix et le bonheur, mais c’est sans compter sur la soif de pouvoir des hommes et leur envie de mettre un peu de bordel dans un monde où « la paix et l’amour » règnent. Nous retrouvons donc John Sneez, Ptyrio, la princesse Denarnines, Grodo, la famille Spark …. qui au péril de leur vie, vont nous raconter leur histoire dans l’univers de Game of Crowns, à travers une suite de gags.

Le dessin simple de Baba mêlé aux couleurs de Tartuff, ne plaira pas à tout le monde pour son minimalisme du détail, notamment au niveau des visages. Mais ce rendu est tout de même assez expressif pour nous permettre de reconnaître les personnages originaux  et nous faire comprendre leurs émotions. On se plonge alors dans un univers qui nous rappelle avec plaisir la première saison de Game of Thrones. Dans un enchaînement de 48 strips, qui en reprend les moments marquants, nous sommes emmenés dans ce qui nous à fait vibrer il y a 7 ans. Mais ces 7 ans sont loin et une bonne partie des sketchs manquent de piquant lorsque l’on n’a pas revu la série entre temps.

Il y a tout de même de jolies trouvailles qui viennent troubler le rythme inégal des blagues, tout du moins si l’on vise un public adulte. Les plus jeunes riront aux éclats grâce à certaines blagues lourdes et aux mécanismes simples, mais rateront les clins d’œil à la série (qu’ils ne peuvent évidemment pas voir) et seront peut être déboussolés par cette avalanche de personnages et d’histoires sans queue ni tête.

Nous avons donc une BD qui vient titiller de bons souvenirs et si son univers nous à fait l’ouvrir, son contenu est plus mitigé et sa pérennité également.