All Roads Lead To Rome, rebel and the city (of Rome)

all roads lead to rome poster

All Roads Lead To Rome

d’Ella Lemhagen

Comédie, Romance

Avec Sarah Jessica Parker, Rosie Day, Raoul Bova

Sorti le 22 juin 2016

Pour son premier long–métrage anglophone, Ella Lemhagen emmène ces personnages dans un road trip au fin fond de la campagne sur fond de musique italienne des années soixante et de la bella vita.

Lorsque Maggie (Sarah Jessica Parker – Sex and the City), mère célibataire, décide d’emmener sa fille Summer (Rosie Day – Misfits) en Italie afin de l’éloigner de New York et de son petit copain bad boy, cela se transforme en course poursuite. Summer, rebelle jusqu’au bout des ongles, est prête à tout pour rejoindre New-York et se retrouve rapidement en cavale avec Carmen (Claudia Cardinale), qui n’est autre que la mère de Luca (Raoul Bova) : l’amour de jeunesse de Maggie. Et lorsque Luca demande de l’aide à l’une de ses amies journalistes, cela ne fait qu’empirer les choses pour Summer qui devient la « nonna-napper » la plus recherchée d’Italie…

Si l’on comprend que Summer n’est qu’une victime de plus dans la jeunesse torturée d’aujourd’hui, le clash avec sa mère représente bien les difficultés de communication entre les ados et leur parent célibataire. Et malgré l’optimisme de Maggie, Summer cherchera à rejoindre désespérément son petit-copain. Mais cette dernière comprendra vite les questions d’intégrité et d’amour lors de son périple avec Carmen malgré la barrière de la langue.

Sur fond de romantisme et de musique italienne des années sixties, All Roads Lead To Rome manque d’une pincée de dynamisme. Si le rythme a bien commencé dès le début du film, celui-ci fini par se bloquer à une certaine vitesse, telle une voiture sans permis. Le duo improbable d’une ado rebelle au look émo et d’une grand-mère têtue fonctionne à merveille. Leur complicité saute vite aux yeux et redonne le dynamisme qui commençait à s’essouffler, nous guidant ainsi vers des amours interdits.

Voir Sarah Jessica Parker dans autre chose que Sex and the City reste agréable même si elle semble malheureusement coincée dans un rôle d’éternelle romantique. Mais ce qui est plus regrettable encore, c’est le fait que cette comédie joue néanmoins sur quelques clichés : Luca est quelque peu macho, Maggie est une mère célibataire optimiste et control freak, les médias ne donnent que les informations qu’ils désirent… Tout cela contribue à briser le charme qu’aurait pu avoir ce film et c’est sans parler du happy ending américain auquel nous ne sommes que trop habitués. Ce film plaira tout de même aux plus sensibles et fans de love stories.

A propos Raphaëlle McAngus 49 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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