Titre : A perdre haleine
Auteur.ice.s : Josie Shapiro
Edition : 10/18
Date de parution : 20 mars 2025
Genre du livre : Roman
Voyage en Nouvelle-Zélande grâce au roman de Josie Shapiro, A perdre haleine, qui nous parle de passion, de souffrance et d’abnégation dans le monde de la course à pied, des thématiques qui, au vu de leur universalité, s’appliquent à bien d’autres domaines que celui du sport.
Petite dernière de sa fratrie, Mickey Bloom mesure 1,50 mètre, est dyslexique et peine à trouver sa place au cœur d’une famille désunie. Mickey n’a rien de spécial. Jusqu’au jour où, presque par hasard, elle gagne une course à pied. Elle sait enfin comment briller. Mais son succès a un prix, et l’entraînement incessant, la douleur qui en découle et la pression de la victoire la laissent brisée, son rêve en lambeaux. Ce n’est que des années plus tard, suite à une rencontre fortuite avec une ancienne championne qu’elle découvre ce que signifie courir dans la bonne direction.
Dans ce roman, on apprécie le personnage de Mickey pour lequel on éprouve beaucoup d’empathie, et grâce à la structure narrative en deux parties qui suit l’adolescence de la jeune femme d’une part et son retour dans un marathon à l’âge adulte d’autre part, le narrateur réussit à nous tenir en haleine d’un bout à l’autre du récit.
Si le thème principal d’A perdre haleine est la course à pied, il ne s’agit en réalité que de la toile de fond pour explorer d’autres thématiques comme l’acceptation de la différence, les discriminations basées sur le sexe ou encore la pression de la compétition, peu importe le contexte. Des thèmes qui sont exploités avec beaucoup de finesse et de tact par Josie Shapiro qui réussit à nous plonger dans le monde de la course sans qu’une seule fois on ait envie d’en sortir.
A perdre haleine est un ouvrage que l’on ne recommandera pas uniquement aux amateurs de course à pied, mais à tout ceux qui ont été un jour torturé entre leur passion et la pression d’en faire toujours plus pour elle, à tout ceux qui ont cherché cet équilibre sans jamais toujours l’atteindre.