Seth Lakeman: Word Of Mouth

Seth Lakeman est un artiste britannique peu connu en Europe mais roulant sa bosse depuis plusieurs années déjà en Angleterre.

D’abord actif au sein d’un groupe formé avec ses deux frères, il part ensuite pour un album solo en 2007, sur lequel un de ses frères l’accompagne à la guitare. Il revient cette année avec un nouvel album solo, qui fait ressortir tout l’univers celtico-pop-folk anglais qui forme sa personnalité musicale.

The Wonderer commence par une introduction au violon rapidement rejoint par la guitare. Ce morceau est typiquement folk au début et prend des couleurs celtiques dans le refrain.

Seth Lakeman chante en s’y accompagnant au violon. Les paroles restent rapidement en tête et le morceau est ostensiblement entrainant. Pour Another Long Night, sa voix s’adjoint à une voix féminine et discrète pour le refrain. Le morceau suit la même construction que précédemment et nous entraine à nouveau dans un univers folk. La guitare domine ici et le violon n’y reprend ses droits que lors de brefs accents lors du refrain. L’image d’une Amérique profonde sur le parvis d’une maison en bois dans le désert vient malgré nous à l’esprit.

The courier débute avec des percussions et coups d’archers faisant une entrée en matière assez spectaculaire. Cette chanson place l’auditeur dans une ambiance moyenâgeuse où le violon supporte et accompagne la voix, s’assurant la prédominance du morceau. Lakeman s’accompagne subtilement dans le refrain en effectuant lui-même mes chœurs.

Labour she calls home fait plus office de balade et change radicalement de ton par rapport au morceau entrainant précédemment entendu. L’accompagnement instrumental s’y fait discret et la chanson parait pratiquement a capella, juste rythmée lors du refrain.

Bells commence comme un orchestre s’accordant avant la représentation où la musique se construit peu à peu et lorsque le chanteur prononce les première paroles, le morceau a pris son envol. Le violon vient encore une fois supporter le refrain. Un tintement subtil retentit dans l’ensemble du morceau.

Last ridder est beaucoup plus rythmé mais fidèle à l’univers de l’artiste.

Seth Lakeman reste en conclusion assez cohérent dans ce deuxième album, offrant un mélange de morceaux entrainant et rythmés et de balade en duo avec une voix féminine.

Malgré cette alternance de tempo, les douze chansons finissent par paraitre redondantes et répétitives, certaines chansons étant très similaires. Le voyage et le dépaysement sont toutefois assurément de la partie.

A propos Déborah Lo Mauro 221 Articles
Journaliste

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