People Places Things : Ceci n’est pas une comédie romantique

people places things dvd

People Places Things

de James C. Strouse

Comédie

Avec Jemaine Clement, Regina Hall, Michael Chernus

Sorti en DVD le 16 mars 2016

Will Henry, un auteur de comics fraîchement célibataire, jongle maladroitement entre ses deux jumelles de 5 ans et sa classe d’étudiants. Le tout, en explorant les complexités d’un nouvel amour et en tentant de lâcher prise avec la femme qui l’a quitté.

Malgré les apparences, ceci n’est pas une comédie romantique, mais bien une romance contemporaine. Tout en évitant les pièges de la stéréotypie du genre, le réalisateur James C. Strouse (Grace is Gone, New York, I Love You) offre un univers romantico-dramatique empreint de légèreté et de justesse.

People Places Things est loin, très loin, des mièvreries habituelle sur fond de balade rock à la guitare acoustique. L’atmosphère, loin d’être édulcorée à la sauce Disney, reflète complètement l’esprit du cinéma indépendant américain. Le film n’est pas sans rappeler les réalisations injustement méconnues de Zach Braff telles que Wish I Was Here et Garden State où l’humour est omniprésent et non omnipotent.

Le casting, dont la notoriété est inversement proportionnelle à la performance proposée dans People Places Things, apporte une sensibilité palpable et véritable à des personnages touchants. A contrario des nombreuses romances à l’eau de rose, l’histoire reflète fidèlement les relations amoureuses complexes d’aujourd’hui, fruits de notre société contemporaine. Sans pour autant sombrer dans le drame.

D’une scène à l’autre, les personnages évoluent de manière originale et jouissent d’une répartie bien placée. Les dialogues, très riches, ne tombent pas non plus dans le panneau du pathos ou du sensationnalisme visant à faire larmoyer les âmes sensibles.

People Places Things, qui n’a pas eu la chance d’atteindre les salles obscures d’Europe, comme beaucoup d’autres films issus du cinéma indépendant américain (et autres), est une réelle bonne surprise. Il aurait probablement mérité davantage qu’une « simple » nomination au festival Sundance ainsi qu’une plus grande diffusion.

A propos Quentin Geudens 95 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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