Le Magic Land règle ses contes !

Mise en scène de Patrick Chaboud avec Muriel Bersy, Daniel Cap, Loïc Comans, Philippe Drecq, Isabelle Richard, Juan Marquez Garcia, Bénédicte Philippon et François Torres

Du 7 novembre au 16 novembre à 20h30 (dimanche à 15h30) au Magic Land Théâtre

On entre de plein fouet dans leur univers : dès les premiers pas devant l’entrée du théâtre : personnages inquiétants, apprentissage de la chanson de la pièce tous en chœurs, etc. Ensuite, installés dans les différentes guildes, le noir surgit avant de nous révéler la Cour des Contes. Cour où le vieux roi, ayant perdu ses attributs, est renvoyé vêtu de sa seule barbe dans les confins du royaume. Heureusement, un fils a été retrouvé et une quête initiatique commence pour le jeune homme. Une quête parsemée d’embûches : la marâtre de feu Blanche-Neige tramant un nouveau complot.

Reprise rime aussi avec le retour de certains acteurs de l’époque. Nous ne reverrons donc pas tous les habitués actuels de la troupe. Mais nous découvrons aussi de nouvelles têtes comme Bénédicte Philippon remplaçant Virginie Hocq dans le rôle féminin titre. Reste tout de même les indéboulonnables Daniel Cap, Juan Marquez Garcia et Philippe Drecq pour assurer la continuité.

Le Magic Land profite également de cette reprise, pour prendre au dépourvu ses habitués de ces dernières années : les décors, habituellement le point d’orgue de ce théâtre, sont réduits à leur plus simple expression, des draps tendus de noir et une estrade. La mise en scène privilégie le jeu des acteurs et l’apport de grosses pièces pour les différentes scènes (un trône, un animal fantastique à taille réelle, etc.) ; le tout donne lieu à un ballet de meubles et de comédiens, continuant sur la lancée des chansons égrainées tout au long du spectacle.

Le Magic Land règle ses Contes est la création bruxelloise à découvrir de toute urgence, avant la fin de cette année. Le quartier, proche de la tristement célèbre rue d’Aarschot, ne doit pas vous rebuter car, derrière les portes austères du bâtiment, se cache sûrement un des théâtres les plus fous et les plus curieux de toute la Francophonie.