Home Sweet Hell d’Anthony Burns

home sweet hell dvd blu ray

Home Sweet Hell

d’Anthony Burns

Comédie dramatique

Avec Katherine Heigl, Patrick Wilson, Jordana Brewster, Kevin McKidd, James Belushi

Sorti en DVD/Blu-Ray le 6 mai 2015

Don Champagne, propriétaire d’un magasin de meubles, semble vivre le véritable rêve américain avec sa femme, Mona, et ses deux enfants. Mais lorsque Mona découvre que Don a une liaison avec une vendeuse, elle décide de prendre les choses en mains pour reprendre le contrôle de leur petite vie parfaite. Et tous les coups sont permis …

Si le pitch peut s’apparenter à celui d’un drame vu, vu et revu, le réalisateur novice Anthony Burns a délibérément choisi de se démarquer en ancrant Home Sweet Hell dans un genre bien particulier : la comédie noire ou « black comedy ».

À l’instar de Death at a Funeral Joyeuses Funérailles – ou du génialissime Very Bad Things, le film s’établit donc sur l’humour noir et le cynisme avec une propension à l’absurde allant crescendo tout au long du film.

Une kyrielle d’acteurs d’horizons très différents jouent le jeu à merveille et se fondent dans un univers faussement édulcoré. Jordana Brewster – reboot de Dallas, saga Fast & Furious, Chuck –et Katherine Heigl – Grey’s Anatomy -, à total contre-emploi par rapport à ses rôles habituels dans les comédies romantiques, apportent la touche féminine du film.

À leurs côtés, l’on trouve notamment James Belushi (The Ghost Writer, Red Heat), Kevin McKidd (Grey’s Anatomy, Trainspotting) et surtout Patrick Wilson (Conjuring, Insidious) qui campe un mari couard, castré par sa femme et totalement névrosé. Hilarant.

Si l’histoire n’apporte que peu de surprises et manque probablement d’un petit grain de folie, l’humour grinçant et certaines scènes, parfois trash, valent le détour.

Home Sweet Hell se veut un film sans grande prétention mais qui a le mérite de s’aventurer dans le genre sous-exploité de la comédie noire et d’utiliser avec talent quelques acteurs habitués aux seconds rôles sur fond de caricature de l’ « American Dream ». Bref, au risque de frôler l’euphémisme, Home Sweet Hell est un divertissement décent qui ne demande – surtout – pas d’activité neuronale excessive.

A propos Quentin Geudens 95 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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