BIFFF 2016 : ceci n’est pas un porno / Romero-like

Assassination-Classrom-the-Graduation

Assassination Classroom Graduation : tentacules japonaises (non non c’est pas un porno) (Olivier Eggermont)

Après un premier opus très réussi, les élèves de Assassination Classroom reviennent pour faire ce que tous les élèves ont un jour rêver : tuer leur prof. Alors quand en plus c’est lui qui vous encourage à le faire, ça promet un chouette semestre !

Adapté du manga de Yüsei Matsui, ce Assassination Classroom fait très vite mouche. Le film arrive directement à nous emmener dans son univers très spécial et brille par son originalité. Alors oui, certaines séquences sont entendues, mais ce long-métrage fait plus que tenir la route.

Petit bémol tout de même : les personnages ne sont pas suffisamment creusés pour que l’on puisse s’identifier à eux. Il faut dire qu’il y en a autant que de poux sur la tête d’un zombie. La première production japonaise avec des tentacules à ne pas être interdite aux moins de 18 ans. Et ça, ça vaut de l’or.

I-Am-A-Hero

I am a Hero, de Shinsuke Sato

Hideo est un looser comme on en trouve tant dans les films catastrophes. Dessinateur de manga raté, souffre-douleur dans son couple et rêveur incompris, il n’a vraiment pas grand-chose pour lui. Puis voilà que le monde change brutalement. Un virus se répand. Ceux qui l’ont contracté se changent en zombie affamés. Très vite, Tokyo sombre dans le chaos, les zombies grignotent les vivants et la panique est générale.

Le héros, bien sûr, ne crève pas si vite. Il parvient à gagner le mont Fuji où il intègre une communauté de survivants réfugiée sur le toit d’un hypermarché. Classique. La suite des événements ne déroge pas à la progression habituelle des histoires de zombies : les humains, incapables de s’entendre, vont précipiter leur perte. Mais au milieu du grabuge, Hideo aura l’occasion de prouver sa vraie valeur, et de devenir le héros qu’il a toujours rêvé d’être.

Avant de devenir un film, I am a Hero était un manga écrit par Hanazawa, souvent considéré comme le pendant japonais de Walking Dead. Hanazawa n’as pourtant pas respecté à la lettre les caractéristiques du zombie traditionnel : les siens sont plus vifs, conservent un résidu de parole et surtout, ils peuvent n’être qu’à moitié contaminés ! Une prise de liberté qui risque de déplaire aux puristes du genre mais qui démontre pourtant son efficacité dans un tout agrémenté de solides touches d’humour très réussies et de boyaux en confettis.

A propos Ivan Sculier 67 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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