Bastogne et ses héros américains aux éditions Weyrich

auteur : Henri Castor
éditions : Weyrich
date de sortie : mai 2014
genre : Histoire, photo

Bien plus que les mots, les images parlent d’elles-mêmes. Nul besoin de les décrire pour en connaître le sens, les sentiments véhiculés comme la douleur et parfois même la joie.  Lors de l’hiver 1944-1945, des dizaines de clichés ont été pris : chars, villages en ruines, obus, artillerie mais aussi et surtout des hommes.  Au cœur d’une guerre inhumaine, celle de la bataille de Bastogne,  se trouvaient les G.I.’s américains. Ce livre retrace leur histoire du 16 décembre 1944 au 18 janvier 1945 ; une histoire qui fait partie de l’Histoire.

Dans ce recueil de photos prises en partie par l’US Army, l’auteur, Henri Castor retrace de manière synthétique mais néanmoins pointue les batailles menées par l’armée américaine afin  de ralentir l’avancée des divisions allemandes vers la Meuse. A l’aide de textes et de cartes, le lecteur suivra jour par jour ce combat devenu mythique.

On apprendra ainsi que lors du réveillon de Noël, un bombardement allemand détruisit un hôpital, fit de nombreux morts et provoqua le recul de l’armée américaine. Le jour de Noël ce sont des parachutages de colis qui sont venus encourager les courageux militaires.  C’est notamment grâce à des actions de courage individuelle mais aussi suite à des combats au corps à corps que Bastogne fut sauvée et que l’ennemi allemand se retira.

Les conditions de survie extrême de ces G.I.’s, bivouaquant dans la neige des semaines durant, nous renvoient à une toute autre époque.  Une époque où les hommes combattaient côte à côte au péril de leur vie pour sauver l’honneur, la justice, le droit.

Pour un non initié, la lecture des quelques textes narrant les offensives, les unités et divisions militaires, les chars et autres blindés pourront à certains moments paraître barbares. Mais restent les images de ces hommes se battant pour défendre chaque mètre de terrain pour préserver leur liberté.  Comme l’indique l’historien Jean-Michel Bodelet dans sa préface, « on ne s’intéresse que trop souvent au point de vue d’une armée et on oublie qu’il y a quelqu’un en face.  Or il faut être au moins deux pour faire la guerre ».

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