Yoko Ono : Yes, I’m A Witch Too

Yes, I’m A Witch Too, résume le travail d’une vie, c’est comme ça que l’on pourrait définir cette compilation. En effet l’album reprend beaucoup de la carrière de l’artiste octogénaire Yoko Ono. C’est simple dans cet album on peut passer du Hard Rock des 80’s au Dubstep d’aujourd’hui, en passant par les musiques expérimentales, sans transition.

La compilation Yes, I’m a Witch Too est la suite l’opus de 2006 Yes, I’m A Witch, reprenant justement de cet précédente compilation mais aussi d’autres titres d’anciens albums.

On peut parler d’une œuvre collaborative, puisque dans chaque chanson un artiste autre que Yoko est venu mettre sa pâte. Un mélange des genres tout à fait appréciable, même si les transitions sont parfois violentes.

Un album qui pourrait réconcilier ceux qui n’avaient en tête que l’idée de Yoko Ono l’artiste contemporaine exposant des photos de parties intimes sur des murs, ou celle du Plastic Ono Band qui hurlait en tapant frénétiquement sur des tambours.

Dans cet album remix on oscille aussi violemment que facilement entre Rock, Electro, Indie, House, Dance, ou même Dubstep.

On commence l’album en douceur avec Walking on Thin Ice une collaboration avec Danny Tenaglia, une chanson très riche musicalement parlant, mais aussi très douce, qui pourrait rappeler l’âge d’or du Trip Hop des Hooverphonic, ou autre Portishead. Le chant quant à lui fait penser plutôt à la froideur de la chanteuse islandaise Bjork.

La transition entre cette première chanson plein de douceur et les sons électroniques de Forgive Me My Love donne une bonne idée de ce que l’on peut attendre du reste de l’album. Dans ce second titre elle collabore avec le groupe de rock alternatif Death Cab For A Cutie qu’on retrouve étonnement dans un genre qui ne leur ressemble pas du tout dans cette chanson, qui est d’ailleurs un des deux singles promotionnels de l’album.

Ce remix par un groupe de rock justement rappellera le dernier titre de l’album, Hell in Paradise, qui lui, a été modifié par Moby, ce qui donne un joli exemple de ce que cela donne quand les rockeurs accomplis se tentent à la musique Electronique.

L’album est bourré de référence au passé, étant une compilation, cela semble logique. On reprend toute la carrière musicale de la musicienne depuis No Bed For Beatle John à Wouldn it en passant évidemment par Walking On Thin Ice qui est déjà apparu plusieurs fois dans les albums de Yoko Ono.

On pourra citer des chanson comme Mrs. Lennon qui rappelle le combat pour la paix qu’elle mène toujours, Catman qui rappelle les origines Japonaise de l’artiste ou encore Warrior Woman qui peut évoquer l’album Electronic Sound de George Harrison qui avait avec cet album avait introduit les Beatles aux musiques électronique avec des sons très crus et métalliques.

Finalement on peut parler d’un album étonnement agréable à écouter, surement celui à écouter pour découvrir l’ovni musicale qu’est Yoko Ono.

Même si les chansons, toutes composé par Yoko elle-même sont remixées et parfois sonnent plus comme l’artiste qui fait le remix que la chanson de base, ce qui est le cas pour Give Me Something reprise pas les Sparks par exemple, on se retrouve quand même avec un choix de chansons plus ou moins accessible à tout le monde ce qui permet de créer la balance de l’album, c’est ce qui le rend aussi intéressant et riche.

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