X-Men : Days of Future Past de Bryan Singer

x men days of future past affiche

X-Men : Days of Future Past

de Bryan Singer

Action, Science-Fiction

Avec Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Patrick Stewart

Sorti le 21 mai 2014

Dans le futur, les X-Men sont menacés d’extinction par de mystérieuses créatures aux pouvoirs tout aussi puissants que les leurs. Pour contrer cela, Wolverine est envoyé dans le passé afin de changer un évènement qui sera la clé de voûte du chaos à venir.

À la lecture de ce bref synopsis, il vous est fort peu aisé de comprendre que X-Men : Days of Future Past est la suite de X-Men : Le Commencement. C’est tout à fait normal puisque le réalisateur Bryan Singer a construit son film comme un patchwork des productions précédentes. De fait, il est inutile d’aller voir ce film si vous n’avez pas vu les opus antérieurs. Les connotations y sont légion et les sauts temporels s’alternent de manière récurrente.

Néanmoins, de foi de cinéphile, il est assez facile d’entrer dans la narration proposée par Matthew Vaughn et Simon Kinberg. Passé les dix premières minutes, le spectateur avide de super-héros peut y voir tout ce qu’il était venu chercher : des effets spéciaux grandioses et une foule de mutants aux pouvoirs divers. De nouveaux personnages venant même s’ajouter à la longue liste des X-Men déjà existants, à commencer par le très attendu Bishop, incarné par Omar Sy, qui n’apporte au final que peu d’éléments au film si ce n’est une place privilégiée dans le cœur des Français et, dès lors, au box office hexagonal des prochaines semaines.

L’histoire, quant à elle, est novatrice. Une prouesse assez exemplaire pour une saga qui en est tout de même à son septième épisode, si l’on prend en compte les deux films axés sur Wolverine. Dans X-Men : Days of Future Past, l’équipe des vieux travaille de paire avec l’équipe des jeunes via un pont spatio-temporel et via le personnage de Wolverine. Cela reste cohérent et permet à la production de travailler dans la continuité du prequel X-Men : Le Commencement. Un film qui avait plu au public puisque lui-même apportait une sérieuse dose de fraîcheur à une franchise un peu en mal d’inspiration depuis l’arrivée aux commandes de Brett Ratner (X-Men : l’affrontement final).

Outre cela, le fil narratif où les humains tentent de se débarrasser de mutants devenus de plus en plus nuisibles, nous fait revivre intelligemment des évènements historiques bien réels. La mise en cause d’un peuple jugé différent et responsable de tous les maux, c’est l’enjeu des conflits passés, présents et futurs. Un aspect sociologique qui ne relève pas uniquement de la science-fiction.

Passé cette constatation, ce nouveau film dévoile aussi la montée en puissance de certains X-Men que nous n’attendions pas spécialement. Sans trop en dévoiler, Mystique (ou Raven, c’est selon) ne sert plus de faire-valoir comme cela avait pu être le cas précédemment. Un choix scénaristique en partie dicté par la présence de l’actrice Jennifer Lawrence dans la peau de Mystique, celle-ci étant à l’apogée de sa carrière hollywoodienne. En outre, Wolverine, être peu considéré à la genèse de la saga, confirme sa popularité et laisse entrevoir un Hugh Jackman au sommet de son art et de sa forme.

En résumé, X-Men : Days of Future Past s’inscrit parfaitement dans la belle lignée des X-Men réalisés par Bryan Singer. Malgré des effets spéciaux parfois décevants ou quelque peu inutiles, ce film ravira les fans de science-fiction et les amateurs de castagnes héroïques.

A propos Matthieu Matthys 919 Articles
Directeur de publication - responsable cinéma et littérature du Suricate Magazine.

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