Undertaker – Le retour du croque-mort et de son fidèle vautour

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scénario : Xavier Dorison
dessin : Ralph Meyer
éditions : Dargaud
sortie : 27 novembre 2015
genre : Western

Ralph Meyer et Xavier Dorison signent en cette fin d’année la suite d’Undertaker. La danse des vautours est à la hauteur du premier tome : haletant !

L’histoire débute là où on l’a laissée, c’est-à-dire en pleine action. Undertaker, son vautour, Rose et l’étrange Madame Lin ont trois jours pour emmener le corps du riche Joe Cusco vers la mine où il a fait fortune. Un voyage qui pourrait paraître des plus simples mais ce serait sans compter sur les dernières volontés du défunt. Son corps est lesté d’or et doit atteindre sans dommage la mine de « Red Chance » sans quoi un otage mourra. Sans oublier qu’ils ont à leurs trousses une ville entière de mineurs en colère qui ne rêve que d’une chose : s’approprier l’or de Cusco.

Sans conteste, Xavier Dorison aime l’aventure. C’est un élément récurent dans chacune de ses histoires. Il aime aussi développer des personnages aux caractères atypiques et variés. C’est un élément majeur dans cette histoire. Il laisse énormément de place aux personnages secondaires, ce qui est plutôt rare en bande dessinée. On retrouve généralement le héros entouré de quelques personnages secondaires qui ne sont jamais autant développés que le héros lui-même. Ici, tous les protagonistes sont hantés par leur passé et ont une part d’ombre. Certains y ont résisté, d’autres pas.

Ce qui fait également la force de d’Undertaker, c’est le rythme effréné de l’histoire. Comme dans tout bon western, l’action est au rendez-vous et on joue de la gâchette à tous les coins de pages. Le seul petit bémol, c’est qu’en définitive, on voudrait en savoir un peu plus sur notre fameux croque-mort et son vautour.

Au niveau graphique, Ralph Meyer met en place une construction de planches très lisibles et dynamiques. Il sait mettre en valeur chaque personnage tout au long de l’histoire. Les expressions ainsi que la gestuelle sont très bien travaillées et interprétées. La mise en couleur est parfaitement exécutée que ce soit pour les ambiances cuisantes du jour ou pour la lourdeur de la nuit.

En conclusion, même si vous n’êtes pas friand de western et que vous aimez tout simplement les bonnes histoires, lisez Undertaker !

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