Un nouveau roman à classer dans votre rayon fantasy

auteur : Gwendolyn Clare
édition : Lumen
sortie : mai 2018
genre : fantasy

Elsa vient de Veldana, un monde qui a presqu’entièrement été scripté par sa mère Jumi et un français, un certain Montaigne. Veldana est un monde imaginé mais la scriptologie lui a donné vie par l’intermédiaire du Livre-monde. Mais un jour, Jumi est enlevée par la force, le Livre-monde de Veldana est volé et Elsa, partie à sa recherche, se retrouve à Pise dans un asile d’aliénés.

Ceux qui possèdent la folie et qu’on appelle des pazarrellonnes doivent être élevés à l’écart des autres en fonction de leurs dons répartis en trois catégories distinctes : les mécaniciens, les alchimistes et les scriptologues. Rares sont ceux qui possèdent plusieurs de ces dons mais lorsqu’il les possèdent tous, ils sont très recherchés et appelés polymathes. On a plus vu de polymathe depuis bien longtemps mais Elsa se rend vite compte qu’elle en est une, ce qui la met encore plus en danger. Parce que si cela venait à se savoir, les ravisseurs de sa mère en auraient également après elle.

Elsa, qui connait chaque touffe d’herbe, chaque animal qui peuple le petit monde de Veldana aux frontières bien visibles, aura besoin d’un temps d’adaptation lorsqu’elle sera coincée sur la terre qui lui semble immense et dont elle ne comprend pas les coutumes. Ce ne sera qu’en faisant confiance aux autres aliénés qu’elle pourra retrouver Jumi et malheureusement, perdre ce qui compte le plus pour elle. Le beau Léo, pour qui elle commençait à nourrir de tendres sentiments, la trahit en lui reprenant le Livre-monde de Veldana pour le remettre à son père, l’odieux Garibaldi qui compte s’en servir pour aservir tous les peuples d’Italie et réunir ses états dans le sang.

Premier roman de Gwendolyn Clare, et également premier tome de ce qui semble être une trilogie, D’encre, de verre et d’acier est le début d’une série fantasy prometteuse. Bien qu’il soit un peu difficile de rentrer dans ces différents mondes et leur fonctionnement – il faut effectivement un temps d’adaptation pour comprendre où l’auteure veut nous emmener – une fois passé ce cap, la lecture est tout à fait agréable. L’histoire se tient, ne manque pas d’imagination et est projetée dans un univers fantasy un peu steam punk assez rafraîchissant. En bref, tous les éléments de la littérature young adult sont présents pour vous faire passer un bon moment!

A propos Daphné Troniseck 254 Articles
Journaliste du Suricate Magazine