Twilight of a life : un hymne à la vie et à l’amour tout en simplicité

twilight of a life poster

Twilight of a life

de Sylvain Biegeleisen

Documentaire

Sorti le 11 novembre 2015

Au crépuscule d’une vie (Twilight of a life) nous raconte Diane, une vieille dame de 94 ans qui défie les pronostics des médecins et comment avec son fils, le réalisateur belge Sylvain Biegeleisen, elle partage un quotidien empreint d’humour, d’esprit et de tendresse. Face à l’incertitude et au mystère de cette période d’attente, mère et fils discutent, chantent, rient, dansent ensemble.

Ce film-documentaire est né de l’annonce médicale du départ imminent de la propre mère du réalisateur ; ainsi, il lui rend visite chaque jour, et les jours passants, la vieille dame repousse le moment fatidique de son départ. C’est alors qu’il décide de chroniquer chaque jour supplémentaire avec sa caméra pour nous offrir ces moments de partages intenses durant ce laps de temps incertain et mystérieux : c’est un  film lumineux sur la tendresse comme jouvence possible.

Réalisé avec une extrême simplicité et avec très peu de matériel, Au crépuscule d’une vie nous offre des moments emprunts d’émotions, de rires, de paroles sages, de réflexions sur la vie, de tendresse et de douceur.

Programmé dans le cadre de la 17ème édition du festival de documentaires de Tel Aviv, il fut également choisi pour être projeté lors de la cérémonie d’ouverture du Festival Visions du Réel en avril 2015.

Un documentaire en noir et blanc dont les seules touches de couleur sont les quelques plans de la nature, symboliquement tournés en montrant les saisons qui passent; on y parle davantage de la vie que de la mort même si le fils aborde la question de  savoir « comment aborder la fin d’une vie ? ». Ce documentaire nous entraîne dans un voyage ponctué de poésie, d’humour mais aussi d’espoir et rempli de bout en bout par l’Amour.

Ce huit-clos très intimiste nous plonge donc dans une atmosphère particulière où chaque spectateur se verra renvoyé à sa propre vie et au sens de la vie et de la mort.

C’est avec une tendresse extrême que le réalisateur nous emmène dans l’intimité des relations qu’il partage avec sa maman en fin de vie, toujours bien lucide et aux traits d’esprits qui nous font même sourire à quelques reprises.

Et même si l’on voit apparaître le bout du chemin en filigrane, ce film nous maintient résolument dans la vie ; ce n’est pas triste, loin de là, c’est un témoignage optimiste sur la vieillesse et la sérénité ainsi qu’un hommage bouleversant sur l’amour entre une mère et son fils.

A propos Inès Bourgeois 37 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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