Une soirée avec Steve Hackett et son Genesis extended tour

Le 15 avril 2013 Steve Hackett se produisait à l’Ancienne Belgique à guichets fermés et nous livrait un concert splendide de reprises de standards du bon vieux Genesis des années 70.

Fort de ce succès, monsieur Hackett était de retour au même endroit ce 15 mai pour la deuxième partie de sa tournée intitulée cette fois-ci « Genesis Extended»

Le concert n’était peut-être pas sold-out, mais à nouveau un public nombreux s’était donné rendez-vous pour admirer l’un des guitariste les plus talentueux de son temps.

Un rapide coup d’œil dans la salle me suffit pour me rendre compte que de nombreux amateurs présents ce soir avaient sûrement du voir Genesis en concert lors de leur grande époque. Un public de passionnés connaisseurs qui allait s’avérer  fort respectueux durant l’interprétation des morceaux, mais incroyablement enthousiaste à applaudir la performance de l’artiste.

Car autant le dire directement, Steve Hackett et ses camarades nous ont encore proposé une prestation  de très haut vol.

Le spectacle commença par un des classique préféré des fans, le bouillonnant Dance on a Volcano, avec sa fin toujours aussi tonitruante.

Un classique en cachant un autre, Nad Sylvan, le chanteur ayant la lourde responsabilité de « remplacer» Peter Gabriel, entonna le début de Dancing With The Moonlit Knight, suivi par un public fin connaisseur.

Nad Sylvan, parlons-en, justement. Celui-ci assuma son rôle à merveille, avec sa voix  et son jeu de scène très proches de Peter Gabriel , sans pour autant se mettre trop à l’avant du spectacle.

Après un Squonk du plus bel effet, Steve et son groupe nous refirent découvrir l’album sans doute le plus apprécié des critiques, The Lamb Lies Down on Broadway.

A l’image de nombreux moments du concert, Mr Hackett fit véritablement frissonner son auditoire avec un solo tout en émotion sur Fly on a Windshield.

Comme il me l’a volontier confessé, Steve Hackett voulait, avec cette deuxième partie de tournée, contenter ses fans. Nombreux étaient ceux à réclamer la présence de plus de chansons du génialissime Nursery Cryme. Ces même fans virent leurs vœux exaucés puisque ce n’est pas un enchainement de deux , mais bien de trois chansons du célèbre album jaunâtre que nous proposa le guitariste.

The Return of the Giant Hogweed, The Fountain of Salmacis et pour terminer , l’hymne de Genesis, The Musical Box, voila le trio gagnant que nous executa le groupe avec toujours autant de brio.

Car, si bien évidemment on ne doutait pas du talent de Steve Hackett, le reste du groupe a également régalé l’assemblée par son niveau technique. Mention spéciale à Gary O’Toole l’excellent batteur, capable également de pousser la chansonnette sur certains morceaux de manère très convainquante.

D’autres morceaux , absents de la première partie de la tournée, furent également interprétés, comme Horizons, Lilywhite Lilith et The Knife.

The Knife ? Oui, car certes, Steve Hackett n’était pas présent dans Genesis quand il fut composé, mais encore une fois la demande des fans  était trop  forte pour que Steve refuse de l’incorporer à son set.

A côté de ces nouveautés, d’autres classiques furent également remis à l’honneur comme Firth of Fifth, I Know What I Like , Watcher of The Skies, et Los Endos qui eut la triste tâche de cloturer cet excellent concert.

Mais avant cela, le public eut bien entendu droit à l’autre hymne de Genesis, à savoir Supper’s Ready et sa vingtaine de minutes de bonheur. Ce fut un grand moment de  communion entre fans, principalement sur le passage précédent le final du morceau.

Le public eut droit à un concert magique, intense, frôlant la perfection dans son exécution, bien aidé par un lightshow de qualité et un Steve Hackett toujours aussi sympathique et souriant avec son public. Visiblement harassé au moment de quitter la scène, Sir Hackett affichait tout de même un large sourire. Sans doute se rendait-il compte, qu’encore une fois, il avait réussi à enchanter la soirée d’un public plus que ravi comme j’ai pu le constater à la sortie de la salle.

Cette soirée fut donc un grand moment comme l’AB nous en propose régulièrement. A défaut d’une hypothétique reformation du Génésis made in seventies, Steve Hackett a vraiment réussi à nous transporter dans un passé rempli d’émotion et ça , ça n’a pas de prix.

A propos Julien Sterckx 125 Articles
Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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