Les Profs tome 17 : Sortie Scolaire

Profs

scénario : Erroc
dessin : Pica
éditions : Bamboo
sortie : 27 mai 2015
genre : Gags, Franco-belge

Cancres, fainéants et campeurs du dernier rang, prenez garde ! Les profs sont pour la 17ème fois de retour pour vous jouer de mauvais tours. Toujours signés par le scénariste Erroc et le dessinateur Pica (ainsi que par Simon Leturgie), Sortie Scolaire nous permet de retrouver nos profs préférés dans de nouvelles aventures.

Les profs sont bien entendu de véritables caricatures sur papier : la prof de français sexy, l’insupportable prof d’anglais, le prof de Philo je-m’en-foutiste ou le jeune et idéaliste prof d’histoire, rappelleront à chacun l’un ou l’autre de ses propres profs d’humanité. N’oublions pas le cancre de service, Boulard, tellement apprécié des lecteurs qu’une série lui est depuis quelques années entièrement consacrée.

Ce nouvel épisode ne révolutionne rien à la série. Les gags se suivent et se ressemblent à peu de choses près. L’humour, qui tient parfois uniquement dans la chute de l’histoire, parfois dans son déroulement, est assez inégal d’un gag à l’autre. On a franchement sourit à certaines pages tandis qu’on cherche encore le réel argument comique pour d’autres.

Par contre, les deux fils rouges de ce tome, à savoir la (peut-être) future pension de la méchante prof d’anglais et l’histoire d’amour stupéfiante entre un prof et sa nouvelle machine à café sont particulièrement réussies et efficaces. Certains récits réussissent également à quelques rares moments à nous attendrir ou à nous faire réfléchir à certains aspects de la carrière d’enseignant.

Au final, avec les Profs, le lecteur passe un moment sans trop de surprises, avec quelques sourires de temps à autres. Les Profs s’inscrit dans la désormais longue tradition des bandes dessinées traitant d’un corps de métier, et suit les règles du style à la lettre. Les clichés sont légion, et quoique ceux-ci qui apportent une partie de l’effet humoristique à la bande dessinée, on aurait espéré un peu plus d’originalité.

Erroc et Pica nous rendent donc une copie satisfaisante, sans plus. Quant à nous, nous leur adressons une note suffisante qui ravirait sûrement l’ami Boulard.

A propos Julien Sterckx 125 Articles
Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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