Primordial : Where Greater Men Have Fallen

Dans chaque style musical, il y a des groupes qui survolent leur genre. Des groupes, qui d’albums en albums, proposent des morceaux d’une qualité rare. Bref, des groupes dont on peut acheter la dernière offrande les yeux fermés.

Primordial est l’un de ceux-là

Le groupe Irlandais, fondé en 1987, est parvenu à s’imposer à coups d’albums de qualité comme une référence dans le milieu de la musique extrême. Pratiquant à leurs débuts un black metal assez traditionnel, ils ont petit à petit forgé leur propre style, mélange de black metal donc, mais aussi de folk, de dark metal, de «Bathory période Hammerheart »metal. Je pourrais en fait citer des dizaines de termes qu’aucun n’arriverait réellement à définir la musique pratiquée par nos Irlandais.

Where Greater Men Have Fallen, leur 8 ème album fraîchement sorti, continue sur la lancée de ses prédécesseurs. Et c’est un compliment que d’affirmer qu’il est tout aussi réussi qu’un The Gathering Wilderness ou un To The Nameless Dead. Le temps dira si il s’inscrira dans le cœur des fans autant que ces deux chefs-d’œuvre. Et du temps, il en faudra aussi comme toujours pour apprécier chaque détail de l’album.

Dés l’entame du 1er morceau éponyme au titre de l’album, on retrouve toute la force et l’émotion que dégage un morceau classique de Primordial. La voix si particulière de Alan Aaverill, si sincère à défaut d’être techniquement irréprochable, avec en fonds des parties de guitare si lancinantes et  si poignantes,  provoque chez l’auditeur l’émotion qu’il recherchait en acquérant un nouveau cd de Primordial.

Ces caractéristiques, on les retrouvera sur toutes les pistes de l’album, chacune bien entendu avec son petit grain particulier. Décrire chaque morceau séparément serait totalement inutile, tant Where Greater Men Have Fallen est un tout, un voyage dans l’univers tourmenté du groupe qui ne peut laisser insensible. Alternant les passages plus violents ( The Seed of tyrants ), plus tourmentés ( The Alchemist’s Head ) , plus épiques ( Born to Night ), le groupe  reste toujours fidèle à sa musique, son identité.

Primordial n’invente rien sur cet opus, Primordial fait ce qu’il sait faire, ce qu’on attend qu’il fasse, et il le fait si bien qu’on ne peut que s’incliner et savourer leur musique si magistrale.

Pour les amateurs de jolies pièces, sachez que  l’album est disponible en format spécial limité à 1500 exemplaires dans une boite en bois contenant le CD, un DVD, un poster, une boucle de ceinture et un 45 tours reprenant deux très vieux morceaux inédits.

A propos Julien Sterckx 125 Articles
Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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