Mike Lepond : Silent Assassins

Voici le premier album solo du talentueux bassiste Mike Lepond. Vous connaissez sans doute celui-ci si vous aimez le groupe Symphony X dont il fait partie. Lepond est connu pour sa technique et son jeu de basse époustouflants.

On avait déjà connu Lepond dans Affector, un projet parallèle qui avait sorti un album en 2012 aux côtés de Collin Leijenaar, Jordan Rudess, Derek Sherinian et Neal Morse.

Le revoici donc avec Silent Assassins, son premier album en solo.

Pour ce premier disque, Lepond a décidé de jouer la prudence et de s’entourer de quelques amis tels que Michael Romero (de Symphony X) à la batterie et synthé, Alan Tecchio (de Watchtower et Hades) au chant et enfin Metal Mike (qui vient de Halford et Testament) à la guitare.

Alors, ce que l’on peut dire après une première écoute de l’ensemble, c’est que le groupe ne fait pas dans la dentelle. Alan Tecchio porte ces compositions avec brio en apportant de la rage dans sa voix et ce timbre qui convient parfaitement au style. Metal Mike nous sert des riffs assez ravageurs et des solos à couper le souffle. On a droit ici à du haut niveau et des compositions solides et variées.

Car Mike Lepond a eu l’intelligence de varier les styles et travailler ses morceaux en leur apportant une ambiance différente et une couleur particulière à chaque introduction.

On retrouve ainsi une intro un peu mystérieuse dans Red Death, un peu dans le style de Blackmore’s Night.

The Quest est encore un bel exemple de cette recherche de mélodie avec cette partie acoustique qui amène un morceau qui envoi avec ce genre de riffs à la Maiden très typique.

Dans The Outsider, Lepond démontre ses talents de bassiste dès le départ avec une intro en tapping suivit d’un morceau très groovy qui se termine à toute vitesse !

Masada est une balade acoustique très bien ficelée avec de superbes phrasés de Lepond à la basse.

Puis, Silent Assassins redonne le ton avec ce speed metal complètement fou et un Metal Mike en grande forme avec un superbe solo.

On a droit à des parties qui peuvent faire penser à du Megadeth dans ce morceau et dans The Progeny.

On retrouve chaque fois quelque chose de différent à chaque morceau et au final, on passe un très bon moment avec ce disque qui semble avoir été mûrement réfléchit.

On sent que l’ensemble est cohérent et que le groupe a passé du temps pour que cet album ne sonne pas comme un petit projet que l’on fait dans la hâte entre deux albums.

Si vous ne connaissiez pas Mike Lepond, cet album devrait vous donner une très bonne opinion du bonhomme. A savourer nuit et jour !

A propos Christophe Pauly 485 Articles
Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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