Meurtres in progress à l’Os à Moëlle

De Maxime Asselin, mise en scène de Xavier Elsen, avec Arnaud Van Parys, Sarah Dupré, Maxime Anselin, Bertrand Daine et Vincent Doms.

Du 03 au 14 novembre 2015 à 20h30 à L’Os à Moëlle

L’ancien cabaret l’Os à Moelle reçoit sur sa scène légendaire la nouvelle pièce de Maxime Anselin, dramaturge et comédien à qui l’on doit La boîte à rêves et Coupable(s).

En lisant le titre, on pourrait croire à une pièce similaire à un Cluédo sauf qu’il s’agit ici, d’un romancier en panne d’inspiration qui cherche à terminer sa dernière œuvre. Mais pour cela, il doit tuer l’un de ses personnages. Et contre toute attente, un homme frappe à sa porte pour lui demander de ne pas le tuer… Vous avez dit étrange ?

Pour cette pièce dont on entend beaucoup parler, Maxime Anselin nous promet du bon dans une ambiance sombre teintée d’humour. Beaucoup d’humour. Que l’on doit principalement aux dialogues et aux jeux d’acteurs ainsi qu’à la complicité évidente des comédiens. Mais il faut avouer que rien qu’aux noms du titre et du lieu, il y a de quoi se tortiller sur son siège…

En compagnie de talentueux comédiens portant de doubles casquettes -certains dramaturges, d’autres metteurs en scène – Xavier Elsen met en scène une histoire fabuleuse, mélangeant le réel et l’imaginaire. L’auteur est-il fou ? Les personnages lui rendant visite sont-ils  fictifs ou réels ? S’ils sont réels, sont-ils réellement qui ils déclarent être ? Tout cela paraît sans doute confus mais une fois installé, vous y verrez étrangement plus clair.

Avec une scène épurée et travaillée à la fois, les comédiens donnent vie à leurs personnages. Avec un flic béta, un mec lambda, un mafioso et une épouse agacée par son écrivain de mari, tout est réuni ici pour créer une comédie mais si l’on savait plus ou moins à quoi s’attendre de cette pièce en arrivant, on en ressort happé par la réalité…

Drôle à souhait, on entre dans cette pièce comme dans un thriller : en retenant presque son souffle. Qui l’auteur va-t-il tuer ? Et comment cela va-t-il se terminer ? Avec une pièce plus complexe qu’il n’y paraît et une fin inattendue, Maxime Anselin signe ici une œuvre qui nous tient en haleine.

A propos Raphaëlle McAngus 49 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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