Marsupilami : Biba, tome 28 de Batem & Colman

marsupilami biba couverture

scénario : Colman
dessin : Batem
éditions : Dupuis (Marsu Productions)
sortie : novembre 2014
genre : Aventure, humour

Les marsupilamis coulent des jours heureux à « Marsuforestland » avec Hector et tante Diane leurs protecteurs, quelque part dans la jungle palombienne. Un matin, Hector joue avec son nouveau drone qui tombe sur un chasseur de marsupilamis extrêmement teigneux et ayant la gâchette facile. Entre-temps, un des petits marsupilamis s’est entiché d’une petite marsupilamie perdue avec un très mauvais caractère. Etrange, étant donné que cette espèce est extrêmement rare. Il faudra tout leur courage à cette grande famille pour démêler l’énigme et faire une nouvelle fois fuir les braconniers attiré par la peau de cet animal extrêmement rare.

Le marsupilami apparait très tôt dans les aventures de Spirou et Fantasio et dans l’album Spirou et les héritiers en particulier, paru en 1952 et créé par le regretté André Franquin. Lorsque celui-ci quitte la série en 1968, il tient à garder son personnage sous le coude dans le but de l’employer dans une autre bande dessinée. Mais il n’aura jamais le temps de concrétiser cette idée, trop absorbé par ces autres projets mais aussi par le fait que le marsupilami est un personnage très compliqué à utiliser, surtout en personnage principal car malgré ses nombreux dons et attributs, il ne parle pas. Il devait donc obligatoirement être accompagné d’humains. En 1986, il finit par céder son personnage à Marsu Productions qui fera revivre cet animal imaginaire sous le pinceau de Batem que Franquin choisira et secondera lui-même. On ne peut que reconnaître que le style graphique de Batem est extrêmement proche de celui de Franquin. Et c’est une recette qui marche puisque le Marsupilami en est déjà à son 28ème album !

Comme pour bon nombre de séries, on ne comprend pas tout si on n’a pas lu les bandes dessinées précédentes : il y a, en effet, un peu trop d’annotations qui y renvoient, ce qui gêne un peu la lecture. Cependant, l’humour est bien présent au fil des pages avec notamment quelques citations qu’on ne s’attend pas à trouver là… On ne vous en dit pas plus. Même si le fait que les marsupilamis ne parlent pas obligent à laisser énormément de cases vierges de tout phylactère, les dessins dénotent une grande précision dans le trait pour la réalisation des décors et paysages ainsi que pour l’exécution des personnages, ce qui permet de comprendre directement ce qu’il s’y passe. Et le fait est là : on ne s’ennuie pas en Palombie !

Un nouveau tome tout mignon que les plus jeunes adoreront.

A propos Daphné Troniseck 254 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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