Lee & Cindy C. de Stany Crets

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Lee & Cindy C.

de Stany Crets

Comédie

Avec Bert Verbeke, Ann Van den Broeck, Jaak Van Assche

Sorti le 1er juillet 2015

Premier long-métrage très décevant du réalisateur flamand Stany Crets, Lee & Cindy C. n’est rien de plus qu’une énième tragi-comédie romantique, baignée dans la culture flamande et investie par un duo d’acteurs peu convaincant.

Alors que Lee, chanteur du dimanche dans un groupe de rock, persévère pour essayer de se faire connaître dans le milieu musical, Cindy C, chanteuse de variété flamande, prépare son grand retour sur scène après une terrible maladie. Lorsqu’ils se rencontrent fortuitement dans un festival, le déclic est immédiat : Lee découvre son inclination pour la musique de variété tandis que Cindy C. est conquise par l’attitude désintéressée de Lee. Ensemble, ils s’efforceront de sortir des pièges du show-business et de révéler une image d’eux-mêmes dénuée de faux-semblants.

Après une longue carrière pour la télévision flamande, Stany Crets passe le cap en réalisant son premier long-métrage, qui mêle plusieurs genres cinématographiques sans jamais pour autant s’y fixer réellement. Le spectateur est, dès lors, baladé par un continuum d’actions peu crédibles puis traversé par une multitude d’émotions assénées à grand coup de pathos et de sentimentalisme. Il est ici question, durant un peu moins de deux heures, de faire comprendre au spectateur ô combien la production musicale est avide d’argent et ô combien il est facile d’y perdre sa vertu lorsque l’on est une étoile montante.

Même en s’accrochant à la trame narrative tant bien que mal, les blagues balourdes et la morale bien-pensante ne peuvent qu’aggraver le bilan déjà peu glorieux d’un film en pleine dérive.

Un résultat renforcé par une interprétation des rôles principaux (Bert Verbeke et Ann Van Den Broeck) loin d’être calamiteuse mais qui reste néanmoins entachée par une écriture des personnages trop manichéenne et convenue.

En fin de compte, Lee & Cindy C. est au cinéma ce que les K3 sont à la musique : grotesque, guimauve et pathétique.

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