Le Graspop Metal Meeting 2015 a fêté ses 20 ans

Le graspop, le jardin d’Eden des metalleux vient de se clôturer ! Le Suricate s’est engouffré durant tout le festival pour vous parler du cru de cette année.

Il paraît presque inutile d’expliquer qu’est-ce que le Graspop ! Mais donnons un petit cours de rattrapage à ceux qui ne le sauraient pas. Le G.M.M. (Graspop Metal Meeting), est l’un des plus gros festivals metal d’Europe. Où les plus grands noms s’y retrouvent pour le plus grand bonheur de tous les barbus à longs cheveux !

Comme chaque année, l’affiche du festival est alléchante avec des flopées de grands noms. Que ce soit des piliers du metal ou des groupes plus récents. Il y en a pour tous les goûts, du hardcore en passant par le heavy… On trouve toujours son bonheur.

On peut dire que le festival nous aura réservé d’assez bonnes surprises et que les grands ne nous aurons pas déçu. Mais revenons sur certains groupes des trois grosses journées du festival.

A défaut de voir le soleil percer dans le ciel de la première journée du festival, il y a avait moyen de retrouver un groupe dont nous avons déjà parlé dans une ancienne chronique. Les petits belges de King Hiss qui ont occupé le Metaldôme dès la première heure. Une mise en bouche sympathique !

Ce jeudi était aussi l’occasion de retrouver un mastodonte du metal brésilien: Max et Igor Cavalera et leur groupe Cavalera Conspiracy.  On peut dire qu’il est un habitué du festival et que son public  n’a pas manqué à son appel. Il est là pour jouer ses gros tubes et évidemment, il finira sur Sepultura. D’ailleurs, ce premier concert sur la mainstage 1 est l’occasion d’aborder le premier souci fâcheux du festival, le son. Les réglages de pas mal de groupes ont été plus qu’horrible. Des kicks de batteries beaucoup trop présentes ou de basses, au point de ne pas être en mesure d’entendre le chant ou les guitares. Le pire est qu’il a fallu attendre la moitié du set de certains groupes avant de pouvoir entendre quoique ce soit. Juste hallucinant ! Le pire est que Max Cavalera ne sera pas un isolé…

Après un concert en demi-teinte pour ce dernier, il était l’heure de retrouver Body Count qui s’est reformé cette année et qui a sorti un nouvel album. Ici, c’était la surprise de la journée. Concert impeccable sur tous les niveaux. Du début à la fin, ils auront déchainé la foule et mis une ambiance de folie devant la seconde scène.

Ensuite, il était difficile de se décoller des différents mainstages. Avec Slash et Miles Kennedy, qui comme à chaque concerts assurent. Avec Myles Kennedy, Slash aura trouvé une combinaison gagnante avec des compositions au top. Puis ils auront assuré le fan service avec Paradise City et Sweet Child O Mine. Ensuite, In Flames qui auront joué beaucoup de titres récents en délaissant un peu leurs anciennes compositions. Donc, sans vraiment être un mal, les fans de la première heure auront peut-être été un peu déçus.

Puis vers 22h30, les bêtes de scènes que sont Kiss auront produit une performance magistrale. Malgré qu’ils soient en festival, le show était un véritable spectacle. Feux d’artifice, lance-flammes, tyroliennes, pontons qui s’avancent au-dessus du public… La totale ! Une performance irréprochable sur tous les aspects. Avec Paul Stanley qui est toujours là pour mettre l’ambiance dans le public, qui aura répondu à l’appel, car il semblerait que plus de 65.000 personnes se soit amassées pour eux et au vu des écrans, l’entièreté du site était occupée par la foule.

Pour clôturer cette première journée, Marilyn Manson était présent et il assurera une bonne performance dans l’ensemble. Même si on peut regretter qu’il se change entre presque tous les morceaux et qu’il opte pour un autre micro à chaque chanson. On aurait aimé bénéficier d’une chanson ou deux morceaux supplémentaires à la place ! Regret aussi envers son petit côté désinvolte. Il n’aura même pas pris la peine de signaler au public quand était son dernier morceau. Mais musicalement, il y avait tout pour un fan, ses grands tubes et une bonne performance. On peut dire que la première journée fut concluante.

Samedi proposera aussi pas mal de noms. Entre Korn, Slipknot, Godsmack, Danko Jones, Arch Enemy et Alice Cooper… Il était encore une fois dur de ne pas trouver son bonheur.

Les problèmes de son de la mainstage seront hélas aussi présents comme la veille. Avec Korn (pour ne citer qu’eux), il aura été difficile du début jusqu’à la fin d’entendre le chanteur….

Heureusement qu’à côté de ça des groupes comme Slipknot, Judas Priest ou encore Alice Cooper auront fait un sans-faute sur les scènes principales. Des groupes dont on sait d’avance qu’on ne risque pas d’être déçu.

On appréciera également les autres scènes avec Arch Enemy qui aura fait un concert au top et une Alyssa White-Gluz toujours aussi impressionnante avec son chant guttural. Ou encore de plus petits groupes comme Upon A Burning Body. Les texans auront fait une bonne performance tout en agitant la petite foule présente pour eux.

Après une journée encore une fois bien chargée, on arrive dimanche. Gros planning pour ce dernier jour. Pour la fin du festival, nous aurons encore du faire des choix douloureux vu l’affiche.

Il y avait le Classic Rock Cafe où il y avait moyen d’écouter de chouettes groupes en acoustique et où s’y trouvait une chouette ambiance. De quoi se détendre et se sentir à l’écart de la foule du festival. Pas loin de là, il y avait un coin boutique divers et à côté encore le Metal Market qui lui est payant comme chaque année. Ici pas question de trouver des T-shirt, pulls… Qui eux sont disponibles sur un stand à part. Mais le Market est plus destiné à l’achat de cd, vinyles et autres goodies.

Mais le côté le plus positif de ce festival est l’ambiance générale qui est bonne enfant. Comme si tout le monde faisait partie de la même famille, les fans de gros sons. Là où d’autres festivals ont perdu cette âme qui rend les festivals si exceptionnels, le Graspop continue à garder cet esprit et on en est plus que ravi !

On le sait tous que le festivaliers sont de sales bêtes, qui ne pensent pas à ramasser leurs déchets. Mais il est clair que sans poubelles ou presque sur le site du festival, il ne pourra même pas faire un effort. Oui, les rares poubelles se trouvaient à côté des stands de boissons, enfin lorsqu’elles sont présentes… Du coup, le festival s’est retrouvé particulièrement crade et ce n’est pas la politique du sac poubelle rempli avec des gobelets non cassé qui aidera à cela… C’est un peu bête comme politique car ça fait plus de travail pour la fin du festival. Détail peut-être idiot mais la propreté générale des toilettes était nettement supérieures aux autres festivals.

Mais revenons aux concerts. Contrairement aux autres jours, le son sur les mainstages fut très bon ! Et ça fit plaisir. Nous avouerons, sans honte, que nous aurons fait les groupies des principaux groupes durant presque toute la journée. En commençant par les australiens biens remontés de Parkway Drive juste avant Black Stone Cherry et Papa Roach.

Puis suivit par les immanquables petits gars d’Airbourne qui comme à leur habitude délivrent un show rock’n’roll à souhait. Avec de gros riffs de guitare mêlé à des solos endiablés. Bref du bonheur.

Puis plus tard, nous attendions avec impatience la venue de Motorhead, la bande à Lemmy. Sans joie dissimulé de le revoir sur scène après ses problèmes de santé. On constatera qu’il a hélas perdu un peu de sa superbe. Mais bon comment ne pas admirer le fait qu’il soit toujours sur scène ? Du coup, nous sommes partis voir les gars énervés de Terror qui auront mis le dawa devant la Jupiler Stage. Pour presque finir ce festival, rien ne vaut du bon classique, avec les Scorpions. On aura esquissé un sourire en voyant une animation sur les écrans avec le drapeau de la France. Puis pour conclure cette cuvée, Faith No More aura assuré le dernier concert.

Que retenir de ce vingtième Graspop? Bien, malgré les énormes problèmes de son et l’affiche qui tenait surtout sur des noms bien connu du festival. On n’aura pas été déçu de l’événement et surtout, l’ambiance nous a donné envie de revenir. En espérant tout de même que les points assez fâcheux auront été revu et qu’ils arrivent enfin à gérer deux mainstages l’une à côté de l’autre.

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