L’Anagramme des sens au Théâtre Fou Rire

De Sylvie Godefroid, mise en scène de Cathy Thomas, avec Sylvie Godefroid, Cathy Thomas, Hugues Hausman, Carlos Vaquera, Laurent D’Elia, Aurélien Herquel, Reda Chebchoubi, Adonis Danieletto, Olivier Juprelle, Michel Bollaerts

Du 19 au 21 mars 2015 à 20h30 au Théâtre Fou Rire

Dans un endroit improbable, la découverte du café théâtre « Le Fou Rire » étonne chacun. Un lieu charmant, une atmosphère tamisée, une ambiance de velours rouge, le public est accueilli aux petits soins par la directrice du théâtre et son personnel. Pour certaines représentations, le public a la possibilité de manger sur place avant la pièce. Des petits menus sont concoctés avec amour sur le thème de la soirée.

Comme son nom l’indique, le théâtre Le Fou Rire, propose à son public des pièces humoristiques où des artistes, comédiens mettront tout en place pour rendre une partie de la soirée un plaisir et un divertissement à ses spectateurs.

Pour sortir de l’ordinaire, Le Fou Rire présente sur l’année des pièces jouées hors programmation allant dans un tout autre style. Pour ce début d’année 2015, le théâtre met en avant la femme.

Jouée à plusieurs reprises au Théâtre Le Fou Rire, les Saisons d’Ana ou L’Anagramme des sens est une pièce tirée du roman l’Anagramme des sens de Sylvie Godefroid. La pièce, basée sur une histoire vraie, retrace les différents moments de la vie d’Ana.

La scène est divisée en deux par un miroir. D’un côté l’auteur raconte son histoire et de l’autre les différentes parties de sa vie sont jouées. L’histoire d’une famille comme les autres, vivant à Bruxelles dans un petit logement, au salaire moindre. La femme travaille, s’occupe de ses deux enfants, essaye de s’épanouir dans sa vie de couple. Elle met tout en place pour pouvoir gérer sa vie professionnelle, sa vie de famille, ses sentiments. Elle est épuisée, ne se sent pas bien dans sa peau.

A quarante ans Ana se remet en questions sur sa vie passée et future. Elle sent qu’elle ne peut plus vivre dans l’ombre, elle a besoin de s’affirmer telle qu’elle est avec ses rondeurs, ses imperfections et ses fragilités.

Une pièce qui lie le réel au virtuel. Ça peut paraître étrange au premier abord mais la mise en scène apporte bien les séquences. Toutes les pensées d’Ana sont projetées sur un écran en arrière de la scène. Famille, amis, collègues d’Ana témoignent des différents moments passés avec elle.

Une histoire remplie d’émotions, qui touche surtout les femmes mais tout autant les hommes. Rythmée par la poésie, l’élégance du jeux de rôles c’est un spectacle dont chacun se souviendra.

A propos Astrid Flahaux 12 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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